Après la conférence de presse donnée par les avocats de Guy Orsoni dans les locaux parisiens de la Ligue des Droits de l’homme, les grévistes de la faim continuent leur mouvement : Guy Orsoni 46ème jour, Alain Orsoni 39ème jour, Pierre Jean Guidicelli 32ème jour et Gabriel-Xavier Culioli 25ème jour.
Une nouvelle mobilisation a eu lieu jeudi, pour les accompagner dans leur combat pour une "justice sereine et équitable à l’opposé des justices d’exception". Tour à tour André Paccou sa mère, sa grand-mère, ses avocats, Gabriel-Xavier Culioli et Léo Batestti ont pris la parole.
Lundi a eu lieu à Marseille une réunion importante de confrontation qui doit décider du maintien ou non de Guy Orsoni en prison.
Ses avocats ont proposé à la justice une mesure alternative prévue par la loi : l’assignation à résidence, assortie d’une surveillance. La prison préventive devrait être selon le code de procédure pénale l’exception. Elle est devenue une mesure systématique. C’est aussi cela le déni de la présomption d’innocence que dénoncent les grévistes de la faim.
La deuxième hospitalisation de Guy Orsoni, date d’il y a quelques jours, arrivé en fauteuil roulant, menotté et encadré par le GIGN, "il n’y a plus de mots pour caractériser ces comportements inhumains" dira André Paccou, représentant de la LDH corse. On veut nous faire croire jusqu’au bout à quelqu’un d’extrêmement dangereux. Ayant de nouveau refusé les soins, il a été ramené à la prison des Beaumettes."
" Il y aura la semaine prochaine deux échéances judiciaires, donc deux possibilités pour Monsieur Choquet de sortir de cette situation et faire que les choses évoluent. Tout d’abord Guy sera reçu par un magistrat qui a les capacités juridiques de pouvoir décider un contrôle judiciaire, tout comme, mercredi la Chambre de l’instruction d’Aix."
Maitre Romani, révèlera que des magistrats instructeurs en charge de l’affaire se sont déplacés en Corse, pour, exercer directement des pressions sur des témoins qui avaient déjà été entendu et pour essayer de les faire changer d’avis afin de pouvoir impliquer le détenu. M. Choquet a dit qu’une grève de la faim ne changerait rien au fond du dossier, et bien nous nous lui répondons que la remise en liberté de Guy Orsoni ne changera rien, non plus, au fond du dossier.
Marinette Orsoni mère et grand-mère d’Alain et Guy lancera à l’assemblée, en pleurant, un sauvez mon fils ! Sauvez mon
petit-fils ! Ils vont mourir si vous les laissez seuls. Elle ne pourra en dire plus, tant la douleur était grande…
Marilyne SANTI
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