Stadiu F. Coty, Circa 8000 spettatori
Tempu : timpurali. Tarrenu : Grassu
ACA 1-1 ASSE (0-0)
Scopi : Medjani 78a ; Sinama-Pongolle 71a
Avvertimenti : André 28a, Diawara 50a, 87a Lasne ; Zouma 13a, Guilavogui 26a, Marchal 60a
Sous un ciel fort capricieux, les Acéistes sont encore passés à coté d’une belle occasion de s’éloigner de la zone de danger. Maladroits offensivement et à la peine dans les relances et le replacement, les Oursons n’ont pu obtenir que le point du nul, face à des Verts bien en jambes et qui avaient à cœur de se reprendre. Après l’ouverture du score méritée de Sinama-Pongolle, c’est Carl Medjani qui a permis aux siens de refaire surface en fin de seconde mi-temps. La fin de match a vu l’ACA pousser jusqu’à plus soif, mais sans succès. Quatrième match nul consécutif, et encore des regrets à domicile…
Malgré le terrain difficile, imbibé par l’orage qui s’est abattu tôt ce matin sur la région Ajaccienne, les Oursons démarrent fort dans le jeu, et joue le plus directement possible. Le ballon tourne bien, mais les actions se cantonnent aux trente mètres adverses.
Première occasion tout de même pour l’ACA, une-deux entre Bouhours et Eduardo, le défenseur Acéiste joue les avant-centres et frappe, mais c’est Ruffier qui s’impose sereinement. Bien tenté tout de même (10e). Un rythme assez élevé dans cette rencontre, qui est tout de suite très engagée. M; Lannoy sortira d’ailleurs le jaune dès le quart d’heure de jeu pour un gros tacle de Zouma sur Cavalli. Passé ce cap, la partie va se débrider peu à peu. Première alerte pour Ochoa qui voit mourir de peu un ballon de Guilavogui au-dessus de ses buts.
Bouhours et Ilan out, Lasne et Sammaritano amènent de la vitesse.
Puis la partie va se hacher, et M. Lannoy jouer du sifflet. Samuel Bouhours sera contraint de quitter ses partenaires, à la suite d’une grosse semelle de Guilavogui, qui récoltera le jaune (26e). Le jeune latéral gauche souffrirait de la malléole, et devrait donc être absent pour une durée indéterminée. Coup dur pour Olivier Pantaloni, obligé de revoir ses plans. La rentrée de Lasne obligera Tiberi à reculer dans son couloir et surtout Cavalli à prendre l’aile gauche plus souvent. Le milieu bordelais apportera toute sa classe et sa rapidité d’exécution. Seulement, sans Cavalli pour distribuer, les milieux ont toutes les peines du monde à trouver Eduardo, plus muselé que jamais par la charnière centrale et en gros manque de ballons exploitables.
Puis c’est au tour de Saint-Etienne de perdre un élément important. Kitambale sort sur blessure et est remplacé par le non-moins redoutable Bakary Sakho. L’ACA va profiter du temps de latence entre la sortie du premier et l’entrée du second pour pilonner la surface de centres. Mais qu’ils vinrent de Cavalli ou de Diawara, aucun d’entre eux ne trouva preneur.
Les Oursons font preuve de trop d’imprécisions dans le dernier geste. Y compris sur cette dernière action : long ballon de Cavalli pour Diawara qui
, très surpris de le recevoir; rate son geste devant Ruffier ! Sur le contre, Sakho lance Gradel, mais Ochoa dévie de justesse. Les deux formations se quittent sur ce score vierge,
dans un match engagé…et contrarié par les intempéries. Une coupure de courant causée par le violent orage de grêle qui s’abattit alors retardera même la reprise, et fera disjoncter l’écran géant
du stade… plus de chrono pour le reste du match !
Après la grêle,
les ballons pleuvent
Nouveau blessé coté Ajaccien, Ilan est remplacé par Sammaritano à la pause. Et voilà qui va animer les débats.
Quarante-huitième, le petit lutin Acéiste accélère, décale pour André qui s’avance avant de remiser pour Cavalli, dont le tir est bien capté par Ruffier. Et ça continue ! Sammaritano part en dribbles puis est finalement repris. Une minute plus tard, c’est Cavalli qui s’essaye au coup-franc, mais ça passe de peu à droite des buts verts ! Réaction immédiate dans le camp d’en face, Battles tire deux corners mais les grands gabarits sont à la peine tant Poulard et ses partenaires veillent au grain.
Puis à l’heure de jeu, l’ACA se procure sa plus grosse occasion du match, sans doute. Sur un nouveau coup-de-pied arrêté, Cavalli trouve Diawara, à nouveau surpris par la trajectoire qui rate, seul devant le poteau, l’ouverture du score qui semblait lui tendre les bras… Déconcertés, les spectateurs de Timizzolu n’en restent pas moins actifs, et la Poli donne toujours autant de la voix, car elle sent son équipe capable de mieux.
Deux minutes plus tard, André remise cette fois pour Lasne, qui décroise trop. L’ACA garde le ballon, mais reste méfiant face à des Stéphanois plus qu’habiles sur les contres.
Puis l’entraineur des Verts va faire rentrer Sinama-Pongolle en lieu et place de Laurent Battles. L’international Français ne met pas longtemps à se mettre dans le bain, puisqu’à la 71e minute, il vient battre Memo Ochoa du plat du pied, bien lancé en profondeur. Deuxième douche froide sur François-Coty. Kinkela prend alors la place de Cavalli, qui a beaucoup donné pour peu de résultat. Qu’à cela ne tienne. Le revanchard ailier droit va mettre la défense adverse à mal. Positionné sur le coté gauche, il y va de ses passements de jambes et ne lésine pas sur les mouvements balle au pied. Mais c’est du coté droit que vient le danger, et Sammaritano aurait sans aucun doute été plus inspiré de frapper, alors qu’il arrivait lancé dans la surface sur une remise d’André ! Le corner qui suit est frappé par Kinkela, ça monte haut, mais Medjani est bien là, et crucifie Ruffier de la tête ! 78e, l’ACA revit et Timizzolu pousse un grand « ouf » ! Les dix dernières minutes seront entièrement à l’actif des locaux, poussés par leur public on ne peut plus chaud, malgré la météo.
Nouveau ballon pour Kinkela, dont le centre n’est qu’effleuré par André, complètement seul en face des cages ! L’ACA est bien trop maladroit dans le dernier geste, et cela est rageant, tant la place se fait de plus en plus grande dans la défense forézienne.
Mais on en restera là au final, encore un match nul pour les bianch’è rossi, qui ont, une nouvelle fois, de choses à regretter dans un match à domicile. Certes les Stéphanois n’ont pas démérités, mais force est de reconnaître que l’ACA a encore une fois manqué cruellement de lucidité dans les vingt derniers mètres. Le déplacement à Lille, battu sèchement à Brest, sera on ne peut plus périlleux, en attendant les résultats de Nice-Lorient et Caen-Bordeaux, qui se joueront dimanche.
Olivier CASTEL
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