Stade François-Coty
GFCO Ajaccio : 0 Olympique Lyonnais : 4 (Mi-temps : 0-0)
Buts : Lacazette (59e) Lisandro (73°), Grenier (81°), Gomis (88°)
Arbitre : M. Ennjimi
Spectateurs : 10 000 environ
GFCOA : Rastello, Bocognano, Rachidi, Filippi, Romey, Colinet, Dufau, Poggi (cap), Colloredo, Seymand, Verdier (Boesso, Diallo, Gbizie, Maisonneuve, Poletti, Sinapi,
Maury
Olympique Lyonnais : Lloris, Briand, Dabo, Gomis, Gonalons, Kallstrom, Kone, Lacazette, Lopez(Cap), Lovren, Reveillere (Bastos, Fofana, Grenier,Pied, UmTiti, Vercoutre,
Cissoko
Timizzolu à guichets fermés pour une demi-finale de la coupe de France « historique » pour le GFCOA ?
Dominique Veilex et ses joueurs, pour lequel le peuple « rouge et blanc » avait les yeux de Chimène, ne pouvaient rêver de meilleur cadre et peut-être de meilleur
adversaire que cet Olympique Lyonnais, un peu en déclin certes mais quand même toujours présent sur tous les fronts du football français.
A la pause, pourtant même si le match s’était disputé sur un rythme alerte de part et d’autre on n’avait pas vraiment fait la différence entre l’un des clubs les plus titrés de France et la belle
équipe de National du GFCOA.
Bien sûr les Lyonnais avaient tiré les premiers par l’intermédiaire de Kallstrom puis Rastello avait été inquiété par une tête de Gomis, mais la première occasion fut ajaccienne. Et quelle
occasion. En tout Hugo Lloris aurait été bel et bien battu sur cette frappe de Verdier s’il n’avait pas été suppléé par son poteau droit.
La même observation valait pour Colloredo sauvé lui, dans la foulée, par sa transversale sur le tir de Briand.
Mais cela n’entamait pas la belle ardeur ajaccienne qui trouvait toujours des arguments pour inquiéter l’Olympique Lyonnais. En tout cas Lloris doit encore se demander comment il a bien pu
repousser la frappe-canon de Verdier. Avant la pause ce fut Kallstrom, également sur coup-franc qui fit apprécier sa puissance de tir. Une frappe de la même veine que celle de
Verdier qui s’écrasa sur la transversale ajaccienne. Rastello avait eu chaud.
Mais l’histoire de ce match retiendra sans doute que là ne fut pas l’essentiel de cette première période.
Les cartons jaunes infligés à Colloredo et Dufau mais surtout le rouge que M. Ennjimi sortit, justement, pour ce tacle glissé de Colinet, risquaient de peser dans la balance finale.
Lacazette délivre Lyon
Pourtant ce handicap ne freina pas les ambitions ajacciennes et Verdier le rappela de belle manière en décochant un nouveau tir du gauche qui frappa une nouvelle fois le poteau de
Lloris !
C’était sans doute plus que l’OL pouvait en supporter et Rastello dut faire preuve de ses incroyables qualités pour, coup sur coup, détourner des tentatives de Gomis puis Lisandro.
Mais le gardien ajaccien dut cependant s’avouer vaincu sur la reprise à bout portant de Lacazette après un premier tir renvoyé par le même Rastello.
Le GFCOA accusa le coup et même s’il se replongea avec beaucoup de détermination dans la partie Lyon allait asseoir sa supériorité à une dizaine de minutes de la fin sur cette échappée puis d’un
petit centre en retrait de Kallstrom pour Lisandro Lopez.
Une petite frappe du droit et le match penchait du côté Lyonnais. Le troisième but de Grenier qui suivait faisait mal aux joueurs de Veilex. Mais moins que celui de Gomis qui donnait des allures
de déroute à la défaite ajaccienne. Pourtant.
Mais le GFCOA n’avait pas à rougir de son élimination. Le club Ajaccien, comme à son habitude, a tout donné avec une belle détermination et en affichant des qualités qui
devraient leur permettre de se hisser en Ligue 2.
Et cusi sia !
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FIAT LUX (mercredi, 11 avril 2012 06:58)
bravo quand même.