Le président-candidat Nicolas Sarkozy va rendre visite à la Corse ce vendredi 13 avril. Il arrivera en fin de matinée à l'aéroport Napoléon Bonaparte à Ajaccio. Le président de la République tiendra une réunion sur le thème de la sécurité, avec les principaux acteurs locaux, vendredi 13 avril 2012 à 14 heures, à la préfecture d’Ajaccio. Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, et Michel Mercier, garde des sceaux, assisteront également à cette réunion.
Au terme de cette réunion, au cours de laquelle le président de la République fera sans doute part des mesures qui seront prises pour éradiquer cette violence, Nicolas Sarkozy reprendra sa
casquette de président pour aller à la rencontre de ses électeurs.
Au programme de l'après-midi ?
Une visite à la conserverie Corsica Gastronomia, une rencontre avec les élaus au palais des congrès et, enfin, un meeting au même endroit.
Mais on connaît d'ores et déjà la teneur essentielle de son propos sur la Corse.
Dès jeudi soir les sites du groupe Nice-Matin, auquel Nicolas Sarkozy, a accordé un entretien diffusait quelques extraits de cet entretien.
Voici celui qui concerne les derniers événements tragiques qui ont secoué l'Île.
Je ne laisserai pas la Corse connaître un nouveau cycle de violences
" Je tiendrai ce vendredi matin, à Ajaccio, avec le ministre de l’intérieur et l’ensemble des forces de sécurité, une réunion de sécurité.
Ce qui s’est passé dans les quinze derniers jours n’est pas tolérable : la tentative d’attentat contre la sous-préfecture de Corte, l’assassinat par engin explosif au cœur d’Ajaccio, les
deux homicides près d’Aleria sont une honte pour ceux qui les ont perpétrés. Et que dire de l’incendie d’une salle de prières à Ajaccio, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques? Jamais
l’État ne transigera avec ceux qui se livrent à des violences criminelles, que rien ne peut justifier.
Je ne laisserai pas la Corse connaître un nouveau cycle de violences alors que nous avons effectué des efforts considérables, depuis dix ans, pour lutter contre ce fléau. Lorsque je suis
devenu ministre de l’intérieur, il y a dix ans, j’ai remobilisé les forces de sécurité. Grâce au GIR, grâce à la spécialisation de groupements dédiés à la lutte contre la grande criminalité,
grâce à une meilleure coopération entre les services centraux et les forces locales, des réseaux de banditisme ont été neutralisés. Nous avons mis fin à l’impunité. Je rappelle qu’en 2001 il y
avait eu 55 homicides et tentatives, et encore 111 attentats au premier semestre 2002 ! Depuis dix ans, 1300 interpellations ont été effectuées et le nombre d’attentats a été divisé par
quatre.
Il n’est pas question de relâcher nos efforts. La violence est un chemin sans issue."
La suite demain sur votre quotidien.
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pubjmarie (vendredi, 13 avril 2012 08:14)
"des réseaux de banditisme ont été neutralisés"
heureusement car quand on voit la situation, on se demande ce que cela aurait pu être? Bayrouth?
Quand on voit comment l'argent sale circule et comme il n'a jamais encore circulé, on est loin du compte.
Parole, parole,parole