Sur son site internet, l’Associu « U Levante », pour la protection de l’environnement en Corse dénonce une volonté de l’Office du Tourisme Ajaccien de vouloir privatiser ses plages. En effet, via une brochure d’information distribuée par l’Office de Tourisme, il est proposé à des particuliers de venir « pique-niquer » sur les sites de Cala di Fica et de Capu di Fenu, fermés à tout public tout le long de l’année par un propriétaire terrien local, le tout moyennant la somme de 25 Euros.
« Vergogna… L’office du tourisme ajaccien pour la privatisation des plages ». Le titre de l’article a de quoi faire bondir. Dans le dossier large, et tout aussi épineux de la gestion côtière et dans celle-ci l’implication des organismes touristiques, une brochure éditée par l’Office du Tourisme Ajaccien a fait réagir l’Associu « U Levante », qui milite depuis des années pour la protection du littoral contre la spéculation immobilière et le « tout béton ».
En effet, le site officiel de l’Associu dénonce ce qui s’apparente selon eux à une tendance de l’Office du Tourisme à vouloir s’accaparer certains sites protégés, avec la complicité des propriétaires terriens locaux, qui eux, bloquent semble-t-il l’accès aux plages aux riverains et visiteurs.
« Pour 25 euros, explique « U Levante », le 18 avril, vous pouvez acquérir le droit de pique niquer sur le site de Cala di Fica et à Capu di Fenu. Un site dont l’accès a été rendu impossible à monsieur tout le monde, pendant toute l’année, par un « auto-proclamé » propriétaire du bord de mer.
L’été dernier encore, sous l’œil des caméras de France Télévision, une militante de U Levante y a été agressée par celui qui se prétend « propriétaire » des lieux et empêche tout cheminement le long du littoral, interdisant l’accès séculaire à la Tour de Capu di Fenu. »
Cette petite brochure anodine est prise comme un véritable affront fait au respect des lois en vigueur au niveau du littoral et des plages, et l’Associu demande à la municipalité d’Aiacciu de « retirer la publicité », qui selon « U Levante », va à l’encontre des règles que la Ville se doit de faire respecter au sein de sa juridiction.
«Ne s’est-elle (la ville) pas engagée dans son plan local d’urbanisme à faire respecter le droit des citoyens à l’accès au bord de mer ? »
En outre, l’Associu demande au préfet de Corse d’établir le fameux sentier du littoral, qui fait l’objet de beaucoup de débat en interne, tant les pressions sont importantes et
nombreuses.
Olivier CASTEL
Écrire commentaire
FIAT LUX (mercredi, 18 avril 2012 07:20)
à quand les pique-niques dans les églises,les musés et autre sites ou dans les quartier des villages avec des indigènes?
Lucianu (dimanche, 22 avril 2012)
Voir la loi s'appliquer est sans doute le souhait de chaque citoyen, et cela semble même idiot à dire, mais pourquoi est-ce plus compliqué?
Ne répondez pas s'il vous plaît...:(