A la mi-Janvier 2012, Sauveur Gandolfi-Scheit a été directement saisi par un collectif de 13 radiologues libéraux du département, afin d’intervenir auprès de la direction de l’Agence régionale de santé de Corse et du ministère de la Santé, dans le but de favoriser l’implantation d’un second IRM polyvalent à Bastia. Il a été entendu…
Invité par ces radiologues à participer à une réunion qui s’est tenue le 17 Janvier au siège bastiais de l’ARS, le député s’est fait leur porte-parole. Il a milité « pour l’implantation à Bastia d’un second IRM polyvalent, complémentaire de celui de Falcunaghja et surtout entièrement financé par les radiologues, c'est-à-dire ne coutant pas un centime d’argent public » tout en réclamant une « accélération des délais administratifs nécessaires à cette implantation».
Face à l’urgence de la situation dans le département de Haute-Corse, il s’est une nouvelle fois tourné vers le ministre de la Santé, lors d’un entretien qui a eu lieu 24 Janvier à l’Assemblée Nationale.
Xavier Bertrand avait alors promis de « faire son possible » pour apporter, avant la fin de la mandature, satisfaction à la requête du député et des 17.000 signataires de la
pétition en ligne qui avait été lancée par les radiologues. Après consultation de ses services, le ministre vient d’acter le principe d’un nouvel appareil à Bastia, en précisant dans un courrier
du 12 Avril envoyé au député Gandolfi-Scheit, la marche à suivre afin d’y arriver.
« Il s’agit d’un objectif à poursuivre et à terme Bastia disposera d’un second appareil d’IRM. Je tiens naturellement à m’assurer au préalable que celui actuellement installé à Falconaja
est utilisé de façon optimale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle a été récemment mis en place un comité de suivi de l’imagerie sous l’égide de l’ARS de Corse. Si, à l’issue de cette étude,
tous les efforts déployés jusqu’ici s’avèrent insuffisants, nous envisagerons un quatrième appareil d’IRM polyvalent ou spécialisé selon l’évaluation des besoins, pour la Corse, à
Bastia ».
Si l’on considère que le délai minimal évoqué jusqu’à présent pour un examen du projet d’installation du second IRM bastiais par le SROS (Schéma Régional d’Organisation de Soins) s’élevait à 4 ans, cette position actée par le ministre constitue pour le député de la Haute-Corse « une modification profonde de la donne. Il ne s’agit pas simplement de l’engagement d’un homme, valable pour une durée déterminée, mais bien de l’Etat et dans le temps. Il s’inscrit par ailleurs dans ce qui s’appelle le « schéma d’imagerie », placé sous l’égide de l’ARS, qui est actuellement en cours d’élaboration. Compte tenu de l’urgence dans la région bastiaise, je suis décidé à faire sans délai accélérer les choses par les autorités de santé de l’île. Et c’est pourquoi je m’entretiendrai à cet effet dès ce Jeudi 26 Avril à Biguglia avec le nouveau directeur de l’ARS M. Coiplet, avant de faire ensuite un point avec le collectif de radiologues sur l’évolution du dossier ».
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Santini (mercredi, 25 avril 2012 19:39)
Bravo Mr le députe. Un seul regret: vous auriez du être élu bien plus tôt .. Chacune de vos promesses se réalisent . Merci.
Grisoni (mercredi, 25 avril 2012 19:52)
Encore une belle preuve de pugnacité de la part de notre députe .
Tutti cun te Sauveur !
J.Colonna (jeudi, 26 avril 2012 16:39)
Vous savez tenir parole et peu importe notre appartenance politique nous serons avec vous