Après ayant bien démarré leur match, les Ajacciens ont cependant du concéder une défaite logique, sur la pelouse Bretonne. Réduit à dix après l’expulsion de Bouhours, on peut dire que l’ACA s’est tiré une balle dans le pied, alors que l’on ne jouait que depuis dix minutes. Des buts de Féret, Boukari et Brahimi ont eu raison d’un Ochoa pourtant en grande forme, Ilan y allant tout de même du but du 2-1 à quelques minutes du terme. Toujours premier non relégable, l’ACA n’en ressort pas moins frustré, car il y avait peut-être un point à prendre.
Pas de surprise pour l’ACA. Dominés physiquement par une équipe rennaise sereine dans son jeu, et peu inquiétée, les Ajacciens n’ont rien pu faire, après que Bouhours se soit fait expulser, et ce dès la dixième minute. Un tournant, qui donna un tout autre match que celui qui aurait pu se dérouler. Une faute de jeunesse si l’on peut dire, tant le tacle est aussi dangereux qu’inutile, à cinquante mètres des buts d’Ochoa…
On retiendra néanmoins la détermination des Oursons, qui réussirent à réduire la marque par Ilan, entré en jeu en fin de rencontre. Mais un autre fait de jeu vint contrarier les Ajacciens, décidemment pas dans un jour de veine. M. Kalt contre le ballon sur une possession Ajaccienne, et Brahimi y va de son but, le troisième pour les filets d’Ochoa, auteur d’une superbe rencontre, au demeurant.
Il faut maintenant se re-concentrer, et surtout reprendre des forces, avant Mercredi et ce qui sera peut-être le tournant de la saison des bianch’è rossi, face à des Sochaliens étrillés sur leur pelouse par Bordeaux et surtout privés de deux joueurs importants.
Bouhours découpe, et la défense écope
Une rencontre qui avait commencé sur un faux rythme. Cependant, les Oursons sont bien en place, avec une défense remaniée, en raison des suspensions de Diawara et Lippini. Bouhours prenait le couloir droit, Tiberi le gauche, et devant, Kinkela était titulaire aux cotés des traditionnels Pierazzi, Mostefa, Sammaritano comme face à Nancy et Eduardo devant, attendant les ballons que Cavalli a bien eu du mal à distiller.
Mais le tournant et le premier vrai fait du match, c’est donc ce carton rouge pour Bouhours à la dixième minute de jeu, pour un tacle par derrière sur Pitroipa, qui a écopé d’un bon traitement de faveur de la part des Ajacciens. Par la suite, l’ACA va subir, énormément. Mais un grand Memo Ochoa va tenir la baraque. Jusqu’à la 27e minute seulement, et ce but rondement construit, mais assez chanceux. Kembo enroule des 18m, Ochoa dévie sur la barre, mais Féret avait suivit et pousse le ballon de la tête pour le 1-0.
Pas de réaction dans le jeu Acéiste, mais sur le banc on s’affaire. Remplacement double, Saad fait sa première apparition en place de Tiberi, en arrière gauche. De son coté, Kinkela n’a pas pu jouir longtemps de sa titularisation, remplacé par Lasne afin de renforcer la récupération. Infructueuse première mi-temps donc pour l’ACA, et des Rennais qui font parler leur technique mais surtout briller Ochoa.
Ilan redresse la barre, mais Mr Kalt s’en mêle
La seconde période démarre du bon pied, et Cavalli voit Costil capter son bel enroulé pied gauche (47a). Va s’ensuivre un pressing plus haut de la part de Rennais pas pressés, et peut-être craintifs sur les contres Ajacciens. Mais ceux-là ne furent que trop rares. Les actions dangereuses se multiplient, et sur un ballon perdu par Sammaritano, Tettey manque d’un rien le cadre, seul face au portier Acéiste. La défense ajaccienne fait de son mieux face à un collectif bien huilé, et parvient à faire un temps soit peu refroidir les ardeurs Bretonnes. Tant et si bien que Fred Antonetti ira jusqu’à pousser un bon coup de gueule pour remettre tout le monde sur ses pieds. Et ça a du bon, puisque Boukari, entré en jeu, frappe de l’entrée de la surface et bat Memo, qui avait pourtant touché le cuir. La frappe et trop puissante, et le destin trop cruel pour l’ACA. 2-0 à cinq minutes du terme, la messe semble dite. Mais les Oursons ne s’en laissent pas compter. Et c’est le capitaine qui va donner l’exemple. Débordement de Pierazzi, centre fort devant les buts, la défense se troue, et Ilan bat Costil, impuissant.
L’espoir renaît, tant les ajacciens n’ont pas fait si mauvaise figure que ça en seconde période. Mais sur une des dernières actions, Mr Kalt contre malencontreusement le ballon, qui était alors pour les blancs. Sensuit un contre éclair, et un but de Brahimi plein de fougue. 3-1, la bronca de Sammaritano sur l’homme en vert n’y fait rien, Rennes reprend deux buts d’avance et s’impose sur ce score.
Dans le même temps, et on ne peut que dire « ouf », Nancy tient Caen en échec un but partout, tandis que Sochaux, Brest et Nice sont tous trois défaits.
Salvateur ? Qui sait. Le match de mercredi nous en dira sûrement plus ! Tutti in Timizzolu !!
Olivier CASTEL
Écrire commentaire