Il n'est pas content, et il le fait savoir, Paul Trojani, le président de la chambre de commerce et d'industrie de Bastia et de la Haute-Corse. Son courroux est dirigé contre les marins CGT de la SNCM et de la CMN qui suivent une grève nationale depuis mercredi. Pour la CCI de Bastia et de la Haute-Corse, il s'agit d'une "grève politique". "Chacun doit savoir que nous n’attendrons pas les bras croisés que la CGT Marseillaise nous entraine dans sa chute" prévient le prsident de la CCI.
Dans un communiqué intitulé "la CCI de Bastia et de la Haute-Corses’oppose à la « grève politique "» Paul Trojani s'exprime de la sorte:
« Une nouvelle fois le transport maritime de service public est interrompu pour des raisons totalement étrangères aux problèmes sociaux internes des compagnies délégataires.
La CGT des marins marseillais prend la Corse et son économie en otage pour mieux exprimer des positions purement politiques.
Que certains syndicats prennent part aux élections présidentielles, cela est discutable et d’ailleurs fortement contesté, mais qu’un service public soit interrompu sans ménagement, ni pour les usagers, ni pour les entreprises, pour soutenir un candidat, quel qu’il soit, c’est proprement intolérable.
Nous émettons donc les protestations les plus claires et les plus vigoureuses pour condamner l’attitude de la CGT marseillaise et demandons que sans tarder l’OTC et la CTC prennent toutes les mesures pour restaurer le service public auquel nous avons droit.
Si des doutes subsistaient encore chez quelques-uns des responsables et acteurs du transport public maritime quant à l’urgence de la mise en œuvre d’un service minimum, la CGT marseillaise vient de leur donner une réponse évidente.
Si des irresponsables scient depuis des années la branche sur laquelle ils sont assis, il est grand temps de leur rappeler que c’est au-dessus de la tête des Corse et de la Corse qu’ils sont sur le point de tomber.
Chacun doit savoir que nous n’attendrons pas les bras croisés que la CGT marseillaise nous entraine dans sa chute ».
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ANDRE C (jeudi, 03 mai 2012 17:04)
IL SERAIT TEMPS QUE LA CORSE PRENNE EN MAIN LA COMPAGNIE ET NE PLUS ÊTRE OTAGE D UN SYNDICAT FRANÇAIS A L OCCURRENCE LA C G T LA CORSE A LES MOYENS DE FAIRE LE MÉNAGE POUR LA DESSERTE DE NOTRE ILE DONC IL FAUT QUE LA CORSE SOIT DOTER DÉFINITIVEMENT DE CET OUTIL DE TRAVAIL ET A ÊTRE LE GESTIONNAIRE ET BASTA