L’ACA a raté sa finale. A domicile, contre Lyon, Pantaloni et sses hommes ont été tenus en échec par l’OL (1-1). Pétrifiés par l’enjeu, les Oursons ont eu un mal fou à rentrer dans la partie et à embrayer. Lyon ouvrira ensuite le score, malgré l’expulsion de Gourcuff, mais Eduardo égalisera sur pénalty. Poussant jusqu’au bout mais ne trouvant pas la faille d’une défense emmenée par un Cris en pleine forme. Un nul où la déception est d’autant plus grande, que l’arbitre, Mr Lannoy, a été l’acteur principal de la soirée, en refusant un pénalty à Kinkela, pourtant tiré par le maillot dans la surface. L’ACA retrouve la zone rouge, et paye son mauvais goal-average.
Déçus, dépités, mais pas abattus. Les 10 500 ajacciens présents à Timizzolu ont quitté le stade avec le même sentiment que les joueurs. Pas malmenés pourtant, les Oursons. Au contraire, le sujet avait l’air d’être maitrisé, surtout que Lyon se compliquait la tâche à la 51e. Mais un but de Gomis remit tout le monde sur Terre, quelques minutes après. Puis Mr Lannoy accordait un pénalty justifié, ce qui permit à Eduardo de prendre Lloris à contre-pied, et d’égaliser. Un arrêt miracle du gardien lyonnais sauvera les siens à dix minutes du terme, sur une balle piquée par Kinkela. La fin du match sera à l’avantage des locaux, qui ne parvinrent cependant pas à trouver la faille. Lippini sera à son tour exclu pour un geste d’humeur sur Lacazette. L’ACA récolte un point, mais surtout beaucoup de frustration, pour ce match où les Ajacciens jouaient leur peau. Mais même avec une victoire, l’ACA n’aurait toujours pas été sauvé. En effet, les résultats des concurrents directs ne sont pas favorables, encore une fois. Tout se jouera à Toulouse, tenu en échec à Brest. Auxerre est déjà en L2, Dijon a deux points de retard.
La barre de Cavalli en guise de friandise
Première occasion avec Mostefa à la huitième minute, qui lance Eduardo. Le brésilien bute sur Lloris, qui sort bien. Puis un coup-franc pour Cavalli, coté gauche. Le numéro dix trouve la barre lyonnaise, et le match démarre alors. Cependant, les ajacciens tombent dans un faux rythme, inculqué par Lyon, qui ne se presse pas, et fait tranquillement circuler la balle, lorsqu’ils l’ont. Trentième minute, nouvelle opportunité pour Eduardo, mais le ballon de Bouhours vient échouer à coté des buts du portier de l’Equipe de France. Rien de plus concret à signaler en cette première période. Les attaquants acéistes ne se trouvent pas, les connexions ne se font pas…on s’ennuierait presque. Joueurs, comme public d’ailleurs, semblent tétanisés par l’enjeu et la pression.
Pour la seconde période, les choses vont vite s’emballer. Revenus avec de meilleures intentions, les Oursons sont plus libérés, mais les Lyonnais, le sont aussi, et vont peu à peu accélérer. Gourcuff donne pour Cissokho, qui ajuste un centre, Jérémy Pied reprend mais Bouhours contre (48e). Dans la foulée, sur un contre Ajaccien, Gourcuff fait très mal à Pierazzi, et est logiquement expulsé, sous les acclamations nourries de F. Coty. Joie de courte durée. Pied se débarrasse de trois adversaires, et ajuste du droit pour Gomis, qui décroise sa tête pour battre Ochoa : 0-1. Douche froide sur Timizzolu, où l’on s’attend une nouvelle fois à vivre une fin de soirée tendue.
Les arbitres perdent totalement le contrôle…
L’ACA repart néanmoins de l’avant. Kinkela file au but, mais l’assistant lève injustement son drapeau. Puis juste ensuite, ce qui s’apparente au tournant. Sur un corner, Cris touche d’abord le ballon de la main, sans que personne ne dise rien. Mais le ballon mal dégagé revient sur Diawara, qui se fait faucher par un le défenseur lyonnais : Pénalty ! Eduardo s’en charge, et transforme sans trembler : 1-1. Il reste une demi-heure à jouer, et Lyon ne s’en laisse pas compter. 63e, frappe de Gomis aux dix-huit mètres, sur coup-franc, détournée du poing par Ochoa. 75e, percée de Gonalons qui donne à Gomis qui retente sa chance, mais la balle est captée par Ochoa.
L’ACA se reprend et récupère la balle, et Kinkela fait encore parler la poudre. Sur un de ses débordements, le congolais se retrouve face à Lloris, pique son ballon, mais le gardien évite au ballon de finir au fond d’une superbe parade (78e)Puis vint alors le fait de jeu, qui aurait du fait basculer le match. Toujours coté droit, Kinkela est tiré de manière grossière et on ne peut plus flagrante par le maillot, et obtient un coup de sifflet…contre lui ! In-croy-able. Quelle escroquerie ! Les joueurs sont furieux, de même que les dirigeants et membres du staff qui le font savoir. L’ACA se fait littéralement voler le match. L’arbitre assistant, encore mieux placé que Mr Lannoy, ne bronche même pas…Parini foli. Ilan est alors lancé dans le bain, pour les trois dernières minutes. Mais c’est Kinkela qui insiste, et son centre est repoussé d’un rien par Dabo. Rien ne semble sourire ce soir…Lippini se fera à son tour expulser, pour un geste d’humeur sur Lacazette, comme pour enfoncer un peu plus le couteau. Un dernier coup-franc, plein axe, sera frappé par Cavalli, sans succès.
L’ACA rate le coche, et retombe premier relégable. Tout se jouera donc à Toulouse. Et même avec une victoire, l’ACA n’est pas sûr d’être sauvé, tout comme Dijon, Caen, Brest, Sochaux, Lorient et Nice. Non vous ne rêvez pas, sept équipes sont encore concernées par le maintient. C’est cependant finit pour Auxerre, qui a quatre points de retard.
Il faudra y croire jusqu’au bout, et tout simplement gagner…et aussi espérer.
Olivier CASTEL
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KAP (lundi, 14 mai 2012 09:21)
Si Ajaccio gagne le prochain match, quel que soit le score, l'ACA reste en ligue 1.
La cause : le match Valencienne (40 pts) - Caen (38 pts)
Si ACA gagne, il passera dans n'importe quel cas devant l'une des deux équipes.
1) Valencienne gagne, ACA passe devant Caen
2) Match nul, ACA passe devant Caen.
3) Valencienne perd, ACA passe devant valencienne.
KAP (lundi, 14 mai 2012 09:25)
PS: Donc Valencienne encore concernée par le matien, donc pas 7 mais 8 Club.