La Fédération française de football a ouvert une enquête à la suite des accusations d'agression portées par l'entraîneur du Paris FC, Alain Mboma, à l'encontre d'un dirigeant du GFCOA, au terme de la rencontre de National entre les deux équipes vendredi à Mezzavia. Du côté du GFCOA, on minimise les faits...
Au moment où le Gazélec d'Ajaccio n'a jamais été aussi près de la Ligue 2, leader du Championnat de National à deux journées de la fin avec quatre points d'avance sur le quatrième voilà que l'un de ses dirigeants est accusé d'avoir agressé l'entraîneur du Paris FC, Alain Mboma, vendredi dernier après la rencontre gagnée par la formation ajaccienne face à l'équipe francilienne dans le cadre de la 36e journée (1-0). Si celle-ci s'est globalement passée sans heurts, c'est ensuite que les choses se sont gâtées, avec une altercation verbale lors de la réception d'après-match entre Ibrahima Faye, joueur du PFC, et Christophe Ettori, directeur sportif du Gazélec.
Dans Le Parisien, Alain Mboma raconte que le car ramenant son équipe à l'hôtel du centre-ville où elle devait passer la nuit a été suivi par des hommes en scooter dont Christophe Ettori, apparemment désireux d'en découdre avec Ibrahima Faye. Le coach du PFC, qui affirme alors avoir entendu des insultes racistes à l'encontre de son joueur, raconte avoir voulu s'interposer, d'où, toujours selon ses dires, un début de bagarre, des coups de pied reçus au sol par l'intéressé et des menaces sur les témoins proférées par des hommes armés.
Des accusations graves, rapportées à la FFF qui a décidé de diligenter une enquête, mais repoussées énergiquement par les dirigeants du GFCOA: "Je fêtais la victoire de mes joueurs, le match s'est bien passé et tout avait été calme. Je sais qu'il y a eu un petit problème devant l'hôtel des Parisiens, et pas dans l'enceinte du Gazélec, je suis allé voir sur place, mais ce n'était qu'une petite histoire sans conséquence", a ainsi confié à l'agence Reuters le président du GFCOA, Fanfan Tagliaglioli, qui, d'après les déclarations des Parisiens, est effectivement intervenu pour calmer les esprits. De son côté, Christophe Ettori a parlé de "pure invention" à propos des accusations d'Alain Mboma, ajoutant: "Il y a eu une dispute, mais ce qui a été dit après, c'est n'importe quoi".
Egalement interrogé par Reuters, le directeur adjoint de la sécurité départementale d'Ajaccio, a quant à lui déclaré: "Quand les policiers sont arrivés à 22h53, ils n'ont constaté ni bagarre, ni arme, mais simplement un échange verbal et ils ont calmé les esprits".
Bref, cette affaire n'est sans doute pas près de se terminer, et il appartiendra à la FFF, si la justice n'est pas saisie, de tenter de faire la lumière...
Beauvais-GFCOA devant le tribunal adminstratif le 14 Juin
Par ailleurs, Le GFCOA qu avait écopé d'un retrait de points à la suite d'une bagarre après son match à
Beauvais le 2 septembre 2011 devra attendre le 14 Juin pour connaître la décision du tribunal administratif de Bastia devant lequel il a introduit un recours en annulation de la décision de la
FFF.
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antizimbei (mercredi, 16 mai 2012 18:34)
combien sont payés les mercenaires?
antizimbei (jeudi, 17 mai 2012 11:32)
alsaco de colmar VTFE