C'est une étude du cabinet Asteres qui le souligne : certaines régions devraient connaître une phase de récession en 2012 , tandis que dans d'autres la croissance du PIB avoisinera ou atteindra 1%. Ce serait le cas en Corse. La raison est simple.
Le PIB de la Corse pourrait, en effet, progresser de 1% selon les prévisions du cabinet Asterès qui table sur une croissance de 0,3% seulement au niveau national. L'île de beauté prendrait
ainsi la première place du palmarès. Car contrairement à la Lorraine et à la Picardie qui connaîtront probablement une récession, avec un recul respectif de leur activité de 0,4% et de 0,1%, elle
n'est pas frappée par la désindustrialisation puisqu'elle n'a pas d'industries.
Merci au PEI
«Elle n'a donc rien à perdre de ce côté-là», note l'économiste Juliette Hubert. De plus, elle va continuer à bénéficier du programme exceptionnel d'investissement destiné à l'aider à surmonter les handicaps liés à son insularité et à résorber son déficit en équipements collectifs. Une mesure dotée de 1,5 milliard d'euros sur la période 2007-2013 qui bénéficie notamment au secteur du BTP.
« La Corse connaitrait la plus forte croissance [1%] », détaille Juliette Hubert. « En Corse, la croissance économique a bénéficié jusqu'en 2003 des effets favorables du tourisme et, depuis 1999, de la très forte expansion de la construction. De plus, les services administrés contribuent largement à cette dynamique d'ensemble. Les services aux entreprises participent également à ce mouvement depuis les dernières années. Si le dynamisme de l'économie insulaire est un atout majeur pour l'émergence de l'innovation, sa structure particulière - faible industrie, surreprésentation de l'administration - en limite le potentiel », explique une étude de l’Insee rapportée par La Tribune.
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U Palatinu (mercredi, 23 mai 2012 12:48)
Est ce une bonne chose ? Je me le demande.
U Palatinu (mercredi, 23 mai 2012 12:53)
Il n'y, à mon sens, pas lieu de se réjouir. Bien au contraire. En effet, si l'on regarde bien cette croissance est liée à l'absence de secteur industriel (ce qui en soi, n'est déjà pas une bonne chose), l'importance des aides, et un développement outrancier de la construction (sur un territoire déjà très limité en taille ; n'oublions pas que la Corse est minuscule).
U Palatinu (mercredi, 23 mai 2012 12:56)
À cet égard, je considère que cette pseudo-croissance n'est aucunement un signe de bonne santé.
ANDRE C (mercredi, 23 mai 2012 13:16)
vu le conteste actuel il est évidement que ça reste mitiger et la croissance en corse n est pas ce que l on laisse croire
Voltaire (mercredi, 23 mai 2012 16:55)
A qui profite donc cette "fameuse" croissance ??? Sous le béton, l'ombre de l'argent sale ... évidemment ....