Yves Manunta, gravement blessé par balles, lundi peu après 17h30, alors qu'il circulait à scooter rue Rossi, dans le quartier Grandval, en plein centre d'Ajaccio, n'a pas survécu à ses blessures. L'ancien militant nationaliste, a été pris pour cible par plusieurs individus qui, dans un véhicule, se sont portés à sa hauteur avant de tirer à plusieurs reprises à l'arme de poing et au fusil de chasse en sa direction.
Relevé dans un état grave peu après la fusillade il est décédé peu après son admission au centre hospitalier de la Miséricorde. Quant au véhicule qui a servi pour cette tentative d'assassinat, il
pourrait s'agir de celui qui a été retrouvé, brûlé, peu après les faits, quartier Balestrino. Mais cette fois l'enquête pourrait évoluer rapidement.
Les enquêteurs, qui se sont rapidement portés sur les lieux, auraient en effet appréhendé dans les parages du quartier où le véhicule a été détruit, un homme que l'on dit connu des services de
police et qui brûlé à un bras et armé ne serait autre que le propriétaire du véhicule.
Au mois de Novembre déjà
Le 8 Novembre dernier Yves Manunta avait déjà échappé de peu à la mort au même endroit.
Ce jour-là, vers 19 heures, des coups de feu avaient été tirés aux Terrasses de Balestrino, près de la rue Rossi, contre un véhicule avec trois personnes à bord.
La fusillade n'avait fait, à l'époque, que trois blessés. Yves Manunta, sa compagne et leur fille de 10 ans qui avaient été atteints à un pied, une jambe et un bras.
Mais Yves Manunta avait l'objet d'autres tentatives d'assassinat. Le 13 Mars 1996 notamment devant la préfecture d'Ajaccio.
Et l'an dernier au mois d'Août, c'est à Capo di Feno qu'il avait réussi à échapper à ceux qui, lundi à Ajaccio ont réussi dans leur entreprise.
"On m'a condamné à mort"
Au lendemain de la tentative d'assassinat des Terrasses de Balestrino, dans une interview accordée à RCFM il rappelait que ces actes s'inscrivaient dans le sillage de l'affaire dite de la
SMS (Société méditerranéenne de sécurité) - qu'il avait créée avec Antoine Nivaggioni, tragiquement disparu il y a quelques mois - et dans laquelle il avait eut maille à
partir avec la justice.
"Ils m'ont condamné à mort " accusait t-il en citant l'épisode de Capo de l'été dernier. "Je suis victime d'une cabale de la part de personnes qui ont leurs réseaux
dans la Police et dans la Société"
Et Yves Manunta ajoutait : "Tout le monde le sait . Et ceux qui ont agi sont des crapules, des porte-flingues de
commanditaires en col blanc bien connus. Et tout le monde fait avec…"
Au cours de la même interview Yves Manunta racontait l'agression dont il a été
victime. Comment et pourquoi il s'est extrait de la voiture lorsqu'il a été pris pour cible.
"Quand je sors de la voiture, c'est pour protéger ma femme et ma fille. J'ai pensé que toutes les deux étaient mortes. On a voulu me tuer, mais tuer aussi ma famille" ajoutait-il t-il.
L'enquête de l'époque avait permis d'établir que Yves Manunta et sa famille, et le véhicule dans lesquels ils se trouvaient, avaient essuyé le feu nourri d'une Kalachnikov et d'un fusil à
pompe au moins.
Lundi ce sont peut-être les mêmes armes qui ont été utilisées.
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Ajaccien (mardi, 10 juillet 2012 11:01)
Enfin les cosl blanc dénnoncer,,, et enfin un assasin passera devant la justice car ici le tot déllusidation est casi nul pour les crimes de sang.... Mais sa ne sera pas la police qui aura fait leur travaille dinvestigation,,,, une pencer pour la famille et la fille de se pauvre homme qui cest une fois de plus vue mourrire paie a sont ames et condollehence a toutes sa famille!!!
aiaccinu (mardi, 10 juillet 2012 17:25)
une faute à chaque mot.. quelleuh désastreux
Jihad (mardi, 10 juillet 2012 20:19)
La police détient depuis plusieurs mois des enregistrements d'une équipe politico mafieuse sur lesquels le projet d'assissinat d'Yves Manunta est clairement énoncé. Les juges de la JIRS ont décidé de laisser ces hommes en liberté qui ont pu ainsi accomplir leur funeste besogne. Les juges de la JIRS ont ansi donné un permis de tuer à cette organisation dont certains ex leaders nationalistes ont pignon sur rue. D'autres projets d'assassinats sont évoqués sur ces enregistrements. Les juges vont -ils de nouveau laisser faire ?