Le comité de suivi de la tragédie de Furiani s'est réuni, comme prévu, mercredi dans les locaux de la Fédération française de football. Au terme de cette deuxième réunion Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi, membres du collectif des victimes et porte-parole du comité de pilotage, rendent compte dans un communiqué des décisions qui ont été arrêtées au cours de cette séance de travail. Mais il y a encore beaucoup à faire…
Si le Comité de Suivi a acté la nécessité d'une commémoration annuelle de la tragédie de Furiani, la prise en compte de nos propositions n'est que partielle et la mesure principale de "sacralisation" du 5 mai a fait problème, notamment avec la représentation de la LFP.
Ainsi, l'organisation annuelle d'une journée nationale, autour du 5 mai, de sensibilisation des plus jeunes aux valeurs du football a été retenue, tout comme il est envisagé la création d'une bourse de recherche, labellisée "5 mai 1992", à destination d'étudiants doctorants effectuant des travaux sur les problématiques du football.
Toutefois, concernant la pérennisation des décisions prises par les autorités du football (FFF et LFP) pour le 5 mai 2012 à savoir : le report des rencontres de compétitions nationales à une autre date, le représentant de la LFP a exprimé une contre-proposition ne concernant que les clubs corses. Nous avons exprimé clairement notre opposition à cette "sacralisation partielle" qui laisse à penser, une nouvelle fois, que la tragédie de Furiani est un événement corso-corse et non un drame national.
Le Comité de Suivi se réunira une dernière fois le 4 septembre prochain pour faire une synthèse finale des propositions qui sera présentée au Comité exécutif de la FFF le 11 septembre 2012.
Pour notre part, et au nom des victimes, de leurs familles et des 40 000 signataires de notre pétition, nous maintenons notre demande de voir exclure l'organisation de toute rencontre de compétition nationale un 5 mai.
Pour le Collectif des victimes :
Lauda et Josepha Guidicelli Didier Grassi
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