Les habitants du plus vieux quartier de Bastia ne désarment pas contre le projet municipal de démolition d’un tiers des immeubles du Puntettu. Soutenu depuis le début par Inseme per Bastia, ils ont reçu, mardi matin, le soutien du député Sauveur Gandolfi-Scheit et des fédérations des guides interprètes, qui dénoncent la destruction de ce centre historique. Explications conjointes, pour Corse Net Infos, de Jean Vivarelli, président du Comité de quartier, Bernard Cesari, membre d’Inseme per Bastia, Jean Michel Canazzi, suppléant du député, et Parisa Semari-Paolontoni, représentante de Corsica Libera et des Fédérations corses des guides interprètes.
Salvemu U Puntettu. C’est autour de ce mot d’ordre que les habitants du Puntettu, le plus vieux quartier de Bastia, tentent de rassembler le plus de soutiens possibles à leur combat contre le projet de rénovation de la municipalité qui prévoit la démolition de cinq immeubles autour de la place de l’Huile et dans la rue des mulets et leur remplacement par un immeuble de 20 logements et un parking de 80 places. Cette requalification, d’un coût total de 9,5 millions €, aboutira à la perte sèche de neuf logements, la délocalisation de neuf familles et à modifier complètement l’architecture de ce quartier historique.
Mobiliser les Bastiais
Pour justifier ces démolitions, la Mairie invoque « l’insalubrité, l’habitat indigne, la délinquance, l’insécurité », arguments que récuse le Comité de quartier qui prétend que l’habitat n’est pas insalubre, que les appartements ont été rénovés, certains avec l’aide de la mairie, et que le quartier est un modèle de tranquilité et de « bien-vivre ensemble ». Il propose un projet alternatif global de rénovation.
Dénonçant ce qu’ils considèrent comme « un gâchis historique et patrimonial irréversible au profit d’une opération immobilière », les habitants tentent de mobiliser les Bastiais pour faire pression sur la municipalité. Ils viennent de mettre en ligne une pétition sur Facebook et ont édité un journal expliquant leur démarche.
Des soutiens politiques
Soutenu depuis le départ par Inseme per Bastia, le mouvement de Gilles Simeoni qui a fait du Puntettu son cheval de bataille, le Comité vient de rallier à sa cause le député UMP Sauveur Gandolfi-Scheit, qui retenu, à Paris, par la session de l’Assemblée nationale, s’est fait représenter par son suppléant Jean Michel Canazzi et son attaché parlementaire, Antoine Agostini. Les diverses fédérations des guides interprètes, qui travaillent au cœur du Puntettu, se mobilisent également contre ce qu’elles qualifient « d’aberration » dans une ville classée d’Arts et d’histoire. Des associations, comme Eurotourisme, apportent également leur soutien au Comité.
La réaction de la mairie
Devant la polémique qui commence à s’intensifier, l’équipe municipale a du, encore une fois, monter au créneau par la voix du premier adjoint, Ange Rovere qui, au micro de RCFM, parle de « dénonciation basée sur le mensonge ». Ironisant sur « un drôle d’attelage qui réunit Inseme per Bastia et le député UMP Sauveur Gandolfi-Scheit dans la mise en cause du projet », il fustige ceux qui, pour lui, sont toujours « contre tout, contre la construction d’un nouveau port, comme ils l’ont été contre le tunnel sous le Vieux Port ou contre le parking sur la Place du Marché ». Ils sont, dit-il, « contre la modernisation de la ville ».
La question des démolitions sera, lundi, à l’ordre du jour du Conseil municipal de Bastia qui va voter le choix du maître d’œuvre de l’opération du Puntettu pour un montant d’1,3 million € sur 7 sept ans. Ce qui promet une séance sous haute tension !
N. M.
Jean Vivarelli, président du Comité de quartier du Puntettu :
« Nous demandons aux Bastiais de se mobiliser et de faire pression sur la Mairie »
- Quel est l’objectif de ce Comité de quartier ?
- Ce Comité œuvre et se bat pour le maintien de l’existant, sa rénovation et sa revalorisation plutôt que sa destruction, comme l’envisage la Mairie actuellement. Le but est de sensibiliser les Bastiais parce que nous estimons que défendre le plus ancien quartier de Bastia et un bâti historique et patrimonial dépasse les intérêts du quartier et de ses habitants. Ses habitants y tiennent, y ont investi financièrement parce qu’ils ont refait des appartements, affectivement parce qu’ils vivent là et, parfois, dans des biens de famille dont ils ont hérités. Mais nous pensons que les Bastiais doivent être concernés puisqu’il s’agit d’une partie de l’identité de Bastia.
- Refusez-vous la destruction de trois immeubles déclarés insalubres ?
- Nous refusons la destruction d’immeubles qui ne sont pas insalubres. Des immeubles ont été déclarés insalubres, certains irrémédiables comme dans la rue Droite et qui seront détruits. Certains rémédiables, comme effectivement dans ce quartier du Puntettu, rue des Mulets. Par contre, les trois immeubles en question, situés Place de l’huile, sont voués à la destruction pour permettre l’édification d’un bâtiment nouveau et d’un parking avec un certain nombre de places réservées aux habitants de ce nouvel immeuble. Il y a donc substitution de vieux immeubles et remplacement par un immeuble neuf.
- Combien reste-il d’habitants dans ces immeubles ?
- Il en reste de moins en moins puisque, depuis quelques années, la Mairie a engagé des rachats et des expropriations. Il reste des habitants qui ont rénové leur appartement, des appartements visitables, parfaitement aux normes, confortables et même beaux. L’une des habitantes a même été financée par la Mairie dans le cadre de l’OPH (Office public de l’habitat), il y a 5 ou 6 ans. La Mairie avait, alors, dans la foulée de la signature du label Bastia Ville d’Arts et d’histoire, un autre projet. Elle avait signé un contrat de ville qui prévoyait, effectivement, la rénovation de ces immeubles.
- Pourquoi est-elle passée de la rénovation à la destruction ?
- Justement. On peut se poser la question. Peut-on dire que c’est à cause d’une opération immobilière puisque des capitaux privés vont investir dans un immeuble qui va surplomber le Vieux Port ? Pourquoi pas ! Certains le disent !
- Y-a-t-il un lien avec la reconversion de l’ancienne école de la Citadelle en hôtel de luxe ?
- Je ne pense pas. Je pense qu’il s’agit de deux projets indépendants. La Mairie a une vision par rapport à ces quartiers très dégradés, mais elle a la responsabilité de cette dégradation qui dure depuis des décennies. Il ne faut pas confondre l’effet et la cause. La cause, c’est l’abandon. L’effet, c’est la dégradation. La dégradation peut se réparer. Ça se fait dans d’autres villes, ça pourrait se faire chez nous aussi.
- Que demandez-vous à la Mairie ?
- Nous demandons un projet de requalification du quartier avec densification puisqu’il y a des dents creuses dues aux destructions pendant la guerre 40-45. Nous demandons la conservation de ces immeubles et leur rénovation en mettant les efforts et les moyens nécessaires pour organiser les copropriétés.
- Dialoguez-vous avec l’équipe municipale ?
- Oui. Nous avons tenté tous les dialogues possibles avec l’équipe municipale qui est toujours très ouverte à la discussion, mais il semble que les positions de la Municipalité soient, elles, très rigides.
- Est-ce pour cela que vous avez demandé les soutiens politiques d’Inseme per Bastia et du député de la circonscription ?
- Nous ne demandons pas vraiment de soutiens. Nous ne défendons pas des habitants d’immeubles, nous défendons une vision du patrimoine historique de Bastia. Les soutiens viennent spontanément, compte tenu de nos arguments qui ne sont pas fallacieux. Par exemple, celui des guides-interprètes à qui ces destructions enlèvent quasiment leur outil de travail, jamais ils n’auront de discours à faire sur un nouvel immeuble. Je suis prêt à parier que des membres de la majorité municipale, qui a décidé ce projet, seraient sensibles à nos arguments.
- Qu’attendez-vous des Bastiais ?
- Nous demandons aux Bastiais de se mobiliser et de faire pression sur la Mairie. Nous avons mis une pétition en ligne sur les réseaux sociaux, Facebook, etc, et sur les sites Web d’information, mais également sur papier avec la distribution d’un journal : Salvemu u Puntettu.
Propos recueillis par Nicole MARI
Bernard Cesari, membre d’Inseme per Bastia :
« Le Puntettu est un dossier majeur pour l’avenir de Bastia »
- Inseme per Bastia est souvent monté au front pour soutenir le Comité du Puntettu. Qu’y a-t-il de nouveau, cette fois ?
- Nous sommes présents sur ce dossier depuis le début de notre mandature municipale, c’est-à-dire depuis mars 2008, quand nous avons commencé à prendre connaissance du contenu de cette opération, à savoir la destruction d’un tiers du Puntettu, le plus ancien quartier de la ville. Nous avons eu énormément de mal à connaître les tenants et les aboutissants de ce dossier majeur pour l’avenir de la ville de Bastia. Le silence était généralisé. Lundi prochain, lors du Conseil municipal sera voté l’appel d’offres de maîtrise d’œuvre pour la déstructuration du quartier du Puntettu. Dans le dossier de la mairie, nous avons trouvé des informations qui ne nous avaient pas été transmises.
- Quelles informations ?
- Des informations sur les conditions de démolition de certains immeubles insalubres, mais qui revêtent un caractère historique unique, aussi bien au niveau de Bastia que de la Corse. La mairie avait dit que les immeubles seraient déconstruits, c’est-à-dire détruits à l’intérieur, mais pas à l’extérieur. Mais en regardant le contenu du dossier, on s’est aperçu que la déconstruction devenait une démolition de l’immeuble par le haut en conservant, éventuellement, une partie des murs, voir, c’est écrit noir sur blanc, d’arriver jusqu’au niveau du sol.
- Ce n’est donc plus une déconstruction ?
- C’est une déconstruction-démolition et non pas une déconstruction-réhabilitation. Ce qui veut dire que l’immeuble sera détruit et refait.
- Mais en novembre, le conseil municipal n’a-t-il pas voté la déconstruction ?
- Oui. Mais sans préciser son contenu. Là, a été dévoilée une partie des détails de la déconstruction. Par exemple, il y a 9 chances sur 10 que le 11 rue des Mulets, un immeuble unique dans Bastia avec son escalier extérieur protégé, son échauguette, etc, soit rasé jusqu’au niveau du sol. Les autres immeubles, autour de la place de l’huile, ne sont pas du tout insalubres. Là, il est clairement écrit qu’ils vont être détruits pour permettre la réalisation du parking. Un parking dans le quartier le plus ancien de la ville qui détruit un tiers de son patrimoine ! On marche sur la tête ! On détruit l’intérêt touristique, et donc forcément économique, d’une partie de Bastia !
- La municipalité semble entendre ces revendications, mais ne les écoute pas ?
- L’équipe municipale n’entend pas et n’écoute pas. Elle a systématiquement refusé d’envisager le début d’une étude d’un projet alternatif que nous demandons depuis 2008. Comme si, depuis 2007, tout était inscrit dans le marbre. Ce n’est pas une façon de gérer la ville !
- Que pouvez-vous faire contre ce vote du Conseil municipal ?
- Deux choses. D’une part, le Comité du quartier du Puntettu, qui regroupe des habitants et des amoureux de la ville, a mis en ligne une pétition qui, en 4 jours, a déjà récolté 400 signatures, ce qui, en été, est un résultat intéressant. D’autre part, une demande de déclaration d’utilité publique a été déposée en préfecture et est, actuellement, étudiée par la DDTM. Nous pensons qu’elle sera volontairement déposée de façon à ce que l’enquête publique démarre en plein mois d’août, ce qui est une tactique habituelle pour limiter le nombre d’interventions des Bastiais, dont la grande majorité est montée au village. Inseme per Bastia fera en sorte que l’enquête publique soit vraiment rendue publique et nous mobiliserons tous les réseaux qui sont à notre disposition pour que le plus de monde possible puisse se manifester sur cette enquête publique. Parallèlement, nous ferons appel à toutes les instances possibles contre cette décision, nous irons même jusqu’au ministère du Logement.
- Tout dépend-il donc de l’enquête publique ?
- La municipalité n’est pas obligée de suivre l’avis de l’enquête publique. Majoritairement, les collectivités locales, face à un avis négatif, réétudient le projet, comme ce fut le cas pour la route du Fort Lacroix. A contrario, même si l’avis est négatif, on peut arriver quand même à ce que le projet soit retiré. Le cas le plus récent est le quai de transfert où l’association, qui combattait cette opération, a perdu au Tribunal, mais le projet a fini par être retiré.
- Pouvez-vous envisager des recours administratifs ?
- Tout à fait ! Il est évident que, dans le cadre de ce dossier, devant l’importance que nous lui accordons, nous irons jusqu’au bout des procédures légales.
Propos recueillis par Nicole MARI
Jean-Michel Canazzi, suppléant du député Sauveur Gandolfi-Scheit :
« Le projet de la Mairie est disproportionné »
- Quel est le sens de votre présence aux côtés du Comité de quartier du Puntettu ?
- Je représente notre député, Sauveur Gandolfi-Scheit, qui est en session à Paris et qui veut apporter son soutien au Comité et pour la rénovation de ce quartier ancien. La politique menée par la mairie de Bastia est à l’image de cette ville, de ce que l’on peut voir, juste à côté, au jardin Romieu ou au Vieux Port, même si celui-ci relève de la compétence de la CTC. On se demande ce que font les services de la CTC à Bastia et le maire, qui sont bien amis. Ils pourraient, ensemble, faire avancer les choses. Or, depuis des années, ils ne font rien. Et cet abandon coûte de l’argent à la CTC et à la ville.
- Que pensez-vous du projet de démolition sur le Puntettu ?
- Ce projet est démesuré, à l’image de son aspect financier. La démolition et la reconstruction vont coûter 9,5 millions € d’argent public. C’est un coût énorme, disproportionné par rapport au projet. Alors que la réhabilitation ne coûterait que 2,5 ou 3 millions € d’argent public. On s’aperçoit de la disproportion existant entre le projet proposé par la Mairie et le projet proposé par le Comité du quartier. Au delà de l’aspect économique, il y a l’aspect patrimonial. Ces démolitions touchent l’habitat ancien de Bastia, le centre historique, alors qu’il y a des possibilités de le réhabiliter. Techniquement, c’est très faisable. Des gens habitent dans ce quartier et y sont très attachés. Leur appartement est un bien de famille qu’ils ne veulent pas quitter, ce qui est normal.
- Apportez-vous donc un soutien total à l’action du Comité ?
- Oui. Tout à fait. D’abord, quand on aime Bastia, on aime ce quartier. Je suis Bastiais, j’adore ce quartier, je l’ai fréquenté. Je vivrais mal de voir toutes ces maisons, que j’ai connues étant jeune, être détruites au motif qu’il faut des parkings. Il y a d’autres solutions, comme le démontrent les gens qui habitent ce quartier. Il faut donc apporter tout notre soutien au Comité qui a été mis en place.
Propos recueillis par Nicole MARI
Parisa Semari-Paolontoni, représentante de Corsica Libera, de la Fédération corse des guides interprètes (FCGI) et de l’association Via Corsica des guides interprètes nationaux :
« Il est incohérent de vouloir détruire un quartier qui est l’âme de Bastia ».
- Pourquoi les fédérations des guides interprètes se mobilisent-elles pour le Puntettu ?
- Nous sommes convaincus qu’il faut absolument conserver ce quartier historique du Puntettu que nous utilisons à chaque visite touristique guidée. Nous y passons systématiquement. Nous serions en inadéquation avec nous-mêmes si nous n’étions pas présents là pour encourager la sauvegarde d’un site qui nous permet de travailler, donc de vivre. Cette sauvegarde est cohérente d’un point de vue social, pour les habitants de ce quartier avant tout, et d’un point de vue économique, pour la ville de Bastia et les nombreux guides que nous sommes. Ce quartier nous fait vivre.
- Pourquoi ce quartier particulièrement ?
- Nous organisons des visites autour de la thématique des maisons de notable et du patrimoine ancien. Tous les soirs de l’été, sans parler de toute la saison touristique où nous travaillons avec des groupes de toutes nationalités, ce quartier est notre point d’appui pour illustrer les visites guidées dans une ville qui est, quand même, une ville d’Arts et d’histoire. Il est tout à fait incohérent de vouloir détruire un quartier qui, c’est banal à dire, mais c’est réel, est l’âme de Bastia.
- Considérez-vous le Puntettu comme le cœur du Bastia historique et touristique ?
- Absolument. C’est l’endroit que les touristes visitent systématiquement. Nous passons systématiquement par là pour accéder à la Citadelle, l’autre quartier historique de Bastia. Au besoin, nous faisons même le détour pour montrer ce quartier qui fait le lien entre Terra Vecchja et Terra Nova et pour que notre commentaire sur la construction et l’édification de Bastia soit cohérent. C’est au Puntettu que les Bastiais sont venus s’installer. Ce quartier était lié au Vieux Port pour l’activité de commerce et de pêche. C’est complètement inadmissible, inacceptable que ce quartier soit détruit au profit d’un parking ! Sur quoi, allons-nous nous appuyer pour intéresser les gens ? Notre propos est d’inspirer les touristes, leur donner envie de découvrir, de visiter. Sans ce quartier, les guides n’ont plus rien à dire !
- Qu’entendez-vous par retombées économiques par rapport au tourisme ?
- Par exemple, le mardi soir, nous organisons, depuis de nombreuses années, en partenariat avec l’Office du tourisme de Bastia, des visites qui marchent très fort et qui s’appellent les Légendines. Il y a plein de banderoles partout en ville pour inciter les gens à y assister. Ces Légendines ont pour thème le culte religieux, les pratiques des temps anciens, des premières familles qui se sont installées à Bastia, notamment dans ce quartier. Pour faire ces visites, on passe par la rue du Puntettu, par la rue du bastion, on montre les vieux portails, les anciennes demeures qui ont beaucoup d’âme et de cachet… Ce quartier sert de support aux Légendines qui sont les visites les plus prisées. Les gens adorent. Ce mardi soir, je fais une visite avec 51 personnes. C’est le Bastia, hors des sentiers battus, hors d’une visite touristique classique… et c’est justement ces immeubles qu’on veut détruire !
- Vous représentez également Corsica Libera. Quelle est la position du mouvement par rapport à ce projet ?
- Le mouvement apporte son soutien pour que soit conservé l’endroit où ont toujours vécu les Bastiais. Une habitante nous expliquait qu’elle veut élever ses petits enfants, Place de l’Huile, comme elle y a élevé ses enfants. D’un point de vue social avant tout, nous encourageons les Corses à rester là où ils sont nés, là où ils ont toujours vécu parce qu’on peut comprendre que, pour eux, c’est plus que vital. Là est toute leur vie, leurs souvenirs, leur identité. C’est ce que nous défendons depuis toujours !
Propos recueillis par Nicole MARI
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FIAT LUX (mercredi, 25 juillet 2012 13:09)
il faut sauver le quartier du pontettu,s'est la mémoire de tous les bastiais et l'image de la corse,il faut le rénover et lui redonner vie.
Marina (mercredi, 25 juillet 2012 22:43)
Avec la démolition des verrues et la construction du Pouillon le. Vieux port a été sauvé,les verrues dataient de l'époque du puntettu,derrière tout ça il y a une belle mayonnaise faite de pulitichella de tous bords et surtout 'malheureusement ,animée par des Bastiais de fraiche date.
FIAT LUX (mercredi, 25 juillet 2012 23:27)
c'est quand même bizarre qu'a bastia on veuille détruire le centre historique pendant que dans d'autre ville et village de corse,de France,et dans d'autre pays on fait tout pour les sauvegarder,alors mettons la politique de côté et travaillons ensemble même avec des Bastiais de fraiche date.(les bonne idées viennent parfois d’ailleurs)(le vieux port a été bombardé pendant la guerre)
dragibux (mardi, 31 juillet 2012 06:37)
a toutes ces personnes qui sont contre la demolition de cet immeuble rue du bastion comment font ils alors que les proprietaires de cet immeuble ne sont jamais avertie ont apprends tous par la presse je mets au defit qui le souhaite visiter les appartements insalubres dont il faudrait entre 250et 300000euros pour refaire aujourd hui 50m2 alors arretez