Rémi Bastille, 28 ans, originaire du Haut-Jura, est le nouveau directeur de cabinet de Corse-du-Sud depuis mercredi, jour où il a pris ses fonctions au Palais Lantivy. Il succède à Frédérique Camilleri, appelée à d’autres fonctions, à Paris, auprès du secrétaire général du ministère de l'Intérieur.
Quatre candidats avaient été proposés par Paris à Patrick Strzoda, préfet de Corse. Le choix fut fait en la personne de Rémi Bastille, celui-ci ayant, de son avis, le profil requis pour travailler à ses côtés, sur l’ensemble des dossiers corses.
Apportant ses compétences propres dans le domaine de la sécurité, publique et civile, il sera aussi, au sein du Palais Lantivy, le collaborateur le plus proche du préfet auquel il transmettra toutes les informations et l’interlocuteur prioritaire de la presse.
S’il qualifie son parcours de classique, le nouveau directeur de cabinet, dira qu’il retiendra les expériences des deux années passées à l’étranger, une aux Etats-Unis et l’autre dans le Nord de l’Allemagne, et au moment des choix, celui de la préfectorale qui lui a semblé une évidence. Cette voie s’est imposée à lui, quand il a eu la certitude que ce métier était le plus à même de favoriser la découverte des territoires et des gens, et la variété de la société française.
Son premier poste dans la fonction de directeur de cabinet il l’a expérimenté en Savoie.
Année forte, pour la découverte du métier et un certain nombre de dossier avec lesquels il a fait ses premières armes : le secours en montagne qui en Savoie est un enjeu majeur, la question des territoires de montagne, leur accessibilité et la présence médicale.
D’autres sujets plus spécifiques comme le tour de France - la Savoie a eu cette année deux belles étapes - trouvera un nouvel écho en Corse puisqu’elle sera à l’honneur bientôt avec trois étapes. Un beau sujet dont la préparation est déjà bien lancée, avec les différents partenaires et notamment la CTC.
Les dossiers habituels seront aussi présents, comme la sécurité publique, sujet fort en Corse et la sécurité civile, avec les feux de forêt, deux vrais défis à relever. Rémi Bataille se dit très impatient de découvrir toute l’organisation actuelle qui a été mise en place, très fonctionnelle lui semble-t-il et donnant de bons résultats, ainsi que le dossier de la Sécurité Routière qui est une priorité du quotidien.
C’est l’actualité qui définit les priorités du moment en Corse soulignera le préfet de Corse, et elle est foisonnante.
A la question des journalistes sur la violence en Corse, le directeur de cabinet, Rémi Bataille dit ne pas avoir de préparation particulière, la vie préfectorale ne permet pas, par sa mobilité de se poser trop de questions.
En Corse, directeur de cabinet du préfet, est le même métier qu’ailleurs, mais avec des enjeux un peu plus fort dont fait partie la violence. L’avenir de la Corse, le développement de l’île sont fortement corrélés à cette question du traitement de la violence. L’organisation, la prévention, la coordination des questions de sécurité reste tout de même un peu spécifique dans l’île puisque, tout y est renforcé. C’est un défi auquel il nous faut faire face tout simplement.
Un défi pour lequel on a des moyens, rajoutera Patrick Strzoda, il y a une vrai volonté, car il n’y a pas de fatalité à la violence, à la mort donnée ou à la mort reçu, et tout sera
fait pour limiter ce qui caractérise en ce domaine la Corse : les attentats à l’explosif et les homicides.
M. S
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leturgie (mercredi, 10 octobre 2012 11:00)
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