GFC Ajaccio : Jean-Michel Cavalli remplace Dominique Veilex

C'est officiel depuis lundi matin : Jean-Michel Cavalli est le nouvel entraîneur du GFCA. Le technicien ajaccien que l'on disait en partance pour Sfax a finalement opté pour le club de son cœur sous le maillot du club duquel il a longtemps évolué avant de devenir son entraîneur. Cavalli et le GFCA se sont engagés pour deux ans. 

Voici ce que l'on peut lire à son propos sur le site officiel du club www.gfca-foot.com

 

Latéral gauche de tempérament symbolisant sur le terrain l’esprit GFCA dont il fut aussi l’un des capitaines emblématiques, l’Ajaccien originaire de Propriano retrouve le club où il a été formé à partir de 1971 puis évolué dans l’équipe fanion de 1979 à 1989, avant d’en devenir son entraîneur en D2 en 1990. C’est Paul Paul Orsatti qui le lance à tout juste 20 ans en D2 lors d’un déplacement à Toulouse en octobre 79. Le point de départ d’une belle carrière essentiellement accomplie sous le maillot rouge et bleu pendant cinq saisons en D2 (de 79 à 82) et quatre à l’étage inférieur (de 82 à 86). Outre de nombreux matches de Coupe de France épiques ayant marqué la mémoire collective du peuple rouge et bleu, il dispute en autre une finale du Championnat de France face à Auxerre le 30 mai 1986 à Annecy au sein d’une équipe où, pas moins de onze insulaires sur les treize joueurs alignés, figurent sur la feuille de match. « C’est toujours dans les périodes où il y a eu une forte ossature de joueurs du cru, que le Gaz a réussi ses meilleures performances » souligne d’ailleurs un technicien ardent défenseur du football corse (il est le sélectionneur de la squadra corsa depuis juin 2009) et dont la philosophie a toujours été de fédérer à travers la jeunesse. C’est quatre ans plus tard, à tout juste 33 ans qu’il prendra place (en succédant à Bati Gentili) sur le banc du Gaz alors promu en D.2. Une première année au cours de laquelle il parviendra grâce à un bon parcours à domicile à maintenir l’équipe, tout en disputant une demi-finale de la Coupe de Ligue (perdue à Niort) et également un 8es de finale de Coupe de France à Mezzavia (éliminée par Cannes 0-1 où évoluait à 18 ans et en défense centrale, un certain Zinedine Zidane). Evincé la saison suivante après douze journées (tout comme le manager Guy Calleja, malgré un bilan correct de 3 succès, 5 nuls dont une 2-2 dans le derby face au SCB et 4 défaites) au mois d’octobre avec l’arrivée surprise de Pierre Garcia, il retrouvera le club de son cœur six ans plus tard en succédant à Paul Orsatti en janvier 1998 avant le derby à Timizzolo face à l’ACA en National. Il y vivra deux saisons pleines et riches en rebondissements qui se finiront par la terrible injustice d’une accession refusée, dont l’homme porte encore la cicatrice aujourd’hui. C’est au chevet et à la rescousse d’un Gaz (dirigé par son ancien adjoint Patrice Buisset) luttant pour ne pas descendre en CFA en février 2000, qu’il effectuera son dernier come back réussi. Dix-sept points engrangés en douze journées, suffiront en effet à relever le challenge du maintien. A 55 ans qu’il vient de fêter le 13 juillet, c’est avec un CV bien rempli que ce meneur d’hommes reconnu, retrouve le club qu’il semble n’avoir jamais vraiment quitté.

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Bilan en D2 : 46 matches, 14 gagnés, 13 nuls, 19 défaites

Bilan en National : 65 matches (1 gagné sur tapis vert), 30 gagnés, 20 nuls, 15 défaites

Bilan général : 111 matches, 44 gagnés, 33 nuls, 34 défaites

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