Après les travaux du stade de Furiani, c'est désormais l'épineux problème du stationnement aux abord d'Armand-Cesari qui pose le plus de difficultés aux autorités. Par le biais d'un communiqué de presse, « U Cullettivu di i Sustenitori Bastiacci », monte une nouvelle fois au créneau et rejoint les revendications des supporteurs garnissant les tribunes les soirs de match. Une pétition pourrait suivre…
« À de très nombreuses reprises au cours de ces trois dernières années les supporters du Sporting sont montés au créneau pour réclamer, mais aussi proposer, des solutions concernant l’accessibilité, le stationnement et la sécurité autour de l’enceinte de Furiani.
Face à ces revendications, tellement logiques et légitimes que nous n’aurions même pas du avoir à les porter, les différents protagonistes (CAB, CTC, préfecture notamment) ont répondu par un
silence assourdissant comme si ce dossier n’intéressait personne.
C’est donc avec stupeur que nous avons appris par voie de presse que les automobilistes se rendant au stade ne pourront désormais plus stationner le long de la 4 voies sous peine de se voir
infliger une amende pour contravention. L’administration n’ayant trouvé rien de mieux que de sanctionner ces supporters pour une faute qu’ils n’ont pas commise, à savoir l’absence de capacité de
stationnement suffisante aux abords du stade et d’infrastructures dignes de notre siècle (trottoirs, passages souterrains pour les piétons etc…).
La volonté de faire stationner les véhicules sur le parking derrière la tribune Est se heurte fatalement au principe de réalité : les voies de sortie sont notoirement insuffisantes pour assurer à
cet équipement un rythme supportable d’évacuation. Quand bien même les bleus accepteraient de se garer à cet endroit (au prix d’une attente insupportable pour rentrer chez eux après le match), un
simple calcul démontre que cet équipement pouvant accueillir 1 600 voitures ne peut supporter les près de 17 000 personnes se rendant au stade quand bien même ceux-ci s’entasseraient à 5 par
voiture. Les supporters n’ont donc d’autre choix matériel que de se garer là où on voudrait les verbaliser.
Malgré tous les efforts que nous serions prêts à consentir pour ce samedi prochain (covoiturage, etc…) ce manque de places est structurel. Et nous ne voyons pas comment, à l’heure où aucun
transport en commun ne dessert le stade, nous pourrions loger ces véhicules qui ne peuvent pas entrer sur un parking trop limité.
Si la préfecture a une solution miracle, nous lui prions de nous en faire part. Dans le cas contraire, nous demandons aux autorités de suspendre ces mesures d’interdiction incompréhensibles dans
l’attente de solutions satisfaisantes et suffisantes. Il sera alors temps d’appliquer des réglementations coercitives afin d’assurer une sécurité nécessaire des piétons qui est aussi notre
préoccupation.
Fidèle à sa tradition le CSB se battra jusqu’au bout pour ne pas laisser criminaliser les supporters comme pour effacer d’un coup de baguette magique tant d’années d’incurie des pouvoirs
publics. »
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