La commission Tchernobyl créée par l'assemblée de Corse pour mesurer les conséquences des retombées de la catastrophe a réuni mardi matin à Bastia, autour de Josette Risterucci, sa présidente la deuxième réunion de pilotage de l'enquête épidémiologique confiée à l'hôpital Galliera de Gênes. Mardi, sans s'étendre davantage sur le sujet Josette Risterucci et les membres de la commission, ont fait état de cas "très précis" et de dossiers médicaux dont on mesurera l'importance au regard des résultats de l'enquête épidémiologique qui se poursuit pendant un mois encore.
Dans ce cadre tant la commission Tchernobyl que l'équipe des prestataires s'est félicitée du succès rencontré par l'appel au public lancé aux personnes atteintes, depuis Tchernobyl, de maladies
thyroïdiennes ou d'hémopathologies malignes. Plus d'un millier de personnes se sont déjà manifestées auprès des deux numéros mis à disposition, répondant au questionnaire de santé qui leur était
proposé. Tous ces renseignements et tous ceux que collecteront encore les épidémiologistes enricheront de manière significative les données médicales actuellement traitées par l'hôpital Galliera
de Gênes et le docteur Pascal Vignally.
L'écho rencontré par la démarche confirme donc que cette enquête répond à une forte attente de la population.
Mais la consultation n'est pas terminée.
Pour optimiser la couverture des différentes régions de l'Île, la commission va étendre sa communication à destination des habitants et des professionnels de santé de la région ajaccienne et de
la plaine orientale plus particulièrement.
Dans une deuxième phase de l'enquête, entre Octobre et Décembre, les prestataires se consacreront à l'analyse qualificative et comparative des données médicales ainsi obtenues.
Josette Risterucci et les membres de la commission qui se réunront dans la foulée sauront alors en mesure de préciser le poids des dossiers médicaux qu'ils n'ont fait qu'évoquer mardi
matin.
Après quoi il ne sera plus que de mettre le tout place publique européenne pour une conférence qui risque de faire grand bruit.
En attendant, le docteur Pascal Vignally de l'hôpital Galliera de Gênes et Josette Risterucci, présidente de la commission, font le point, en vidéo, sur l'évolution de l'enquête épidémiologique suit son cours.
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Baptiste (mercredi, 05 septembre 2012 10:33)
Les thrombocytémies essentielles avec mutation génétique font-elles partie des pathologies recensées?