Myriam Akkari est la nouvelle directrice départementale de la sécurité publique de Haute-Corse. Elle succède à ce poste au comissaire Jean Dalcoletto appelé récemment à d'autres fonctions à Marseille. La jeune femme, 36 ans, mère de trois enfants a pris ses fonctions il y a quelques semaines déjà. Corse Net Infos est allé à sa rencontre.
Une vue imprenable sur le plan d'eau du port de Bastia avec parfois l'archipel toscan qui se distingue nettement à l'horizon de son bureau : la nouvelle directrice de la sécurité publique de la
Haute-Corse, native de Besançon, apprécie assurément.
" Je n'ai pas hésité une seconde quand s'est présentée l'opportunité de venir à Bastia. La mer, le soleil, une île comme La Guadeloupe où j'ai été en poste 3 ans, ça ne se refuse pas"
explique t-elle d'une voix douce.
" Beaucoup de mes connaissances s'inquiètent parfois de savoir, à partir de l'image qu'ils se font de la Corse, comment on vit la situation sur le terrain. Malgré des faits divers marquants qui ont un retentissement national, ma réponse est invariable : " tout va bien ". Et la délinquance est relativement maîtrisée " précise t-elle.
Mais la sécurité publique ce n'est pas que cela à Bastia. Il y a aussi l'actualité sportive. Et le SCB qui attire régulièrement un nombre important de spectateurs à Furiani.
" Nous aurions préféré une rencontre à 20 heures "
Ainsi après Reims et Saint-Etienne la directrice de la sécurité publique aura à gérer la venue de Paris Saint-Germain samedi à 17 heures au stade Armand-Cesari. "Nous aurions préféré une rencontre à 20 heures mais ce n'est pas notre choix et de toutes façons nous n'avons pas notre mot à dire. Mais notre rôle à la sécurité publique est de savoir s'adapter à tout. On va encore essayer d'y arriver " souligne, déterminée, Myriam Akkari qui, depuis quelques semaines, fait la preuve qu'être la première femme à la tête de la sécurité publique de Haute-Corse ne lui pose aucun problème.
"Ce n'est pas le fait d'être une femme qui fait que la décision que l'on est amené à prendre est bonne ou mauvaise" dit-elle à ce propos. "Il y a un service important à diriger et consciente des missions de la police nationale j'entends bien les défendre ".
Comme elle le fait depuis sa sortie de l'école nationale supérieure de la police de Saint-Cyr au Mont d'Or, à Athis-Mons en tant que chef d'unité, en Guadeloupe comme chef de la sureté
départementale, à Rennes comme adjoint au directeur zonal de la PAF et Chambery où directrice départementale de la PAF elle avait notamment en charge la gestion du col du Fréjus, du côté de
Modane, par lequel transite, en nombre, des étrangers en situation irrégulière.
De quoi lui donner de solides armes pour réussir son retour à la sécurité publique.
C. M.
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