Jean-Paul Kihl, directeur général de la sécurité civile et de la gestion de crise, accompagné de Patrice Faure, sous-directeur des moyens nationaux, sont arrivés en Corse mercredi pour visiter les centres et bases de Sécurité Civile et bases aériennes et s’entretenir avec les personnels de Haute-Corse et Corse-du-Sud. Après Bastia, le directeur général de la Sécurité s’est rendu à Corte et jeudi matin, il a été accueilli à Ajaccio par le préfet de région, Patrick Strzoda. Ils se sont rendus au centre de secours d’Ajaccio où ils ont été reçus par le colonel Salinesi qui leur a présenté l’ensemble des personnels du centre de secours principal.
« Une lutte exemplaire… »
Apparemment satisfait de sa tournée en Haute-Corse, le directeur général de la Sécurité Civile s’est montré plutôt rassurant quant à la saison écoulée qu’il estime néanmoins ne pas être terminée : « Une saison n’est jamais finie, les plus gros dangers peuvent arriver mais j’ai pu constater qu’en Corse, on reste fortement mobilisé, aussi bien du côté des services que des élus. Je crois pouvoir dire qu’en Corse, la lutte est permanente, superbement gérée par les personnels en place notamment au niveau du travail de prévention qui est tout simplement remarquable. Tout à été fait en amont dans les deux départements et cela constitue un bien agréable exemple de sérieux et d’application avec les moyens importants mis en place. Cette année encore, la lutte contre les incendies s’est avérée efficace à tous les niveaux. Il faut encore et toujours poursuivre dans cette voie et créer une synergie de tous les moyens pour aller de l’avant. »
Rappelons que cette année, depuis le 1er janvier, 223 feux ont parcouru 161 hectares (81 feux et 61 hectares brûles depuis le 1er juillet). En 2011, 108 feux ont été référencés pour 90 hectares partis en fumée. En 2011, le nombre de feux éclos a été le plus bas enregistré depuis une quinzaine d’années. Les raisons ?
Des conditions météorologiques favorables.
Un dispositif préventif efficace : pré-positionnement des moyens de lutte pour la surveillance et attaque rapide des feux naissants.
Une meilleure connaissance des contours des feux et de leur origine
Un renforcement du travail interservices (gendarmerie, SDIS, ONF, DDTM) mené dans le cadre de la Cellule Technique d’Investigation sur les Incendies de Forêts.
Et un suivi plus régulier des départs de feux
Les moyens en place en Corse-du-Sud
Moyens humains : 308 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires (jusqu’à 406 en cas de risque exceptionnel) renforcés par :
- 101 militaires des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile ;
- 10 militaires du ministère de la Défense ;
- 76 forestiers-sapeurs du conseil général de la Corse-du-Sud ;
- 17 agents de l'office national des forêts et de la direction départementale des territoires et de la mer. Soit au total un potentiel maximum de 610 personnes.
Moyens matériels :
- 5 aéronefs bombardiers d’eau, 3 Canadair CL415 à Ajaccio, 2 Tracker, un hélicoptère de commandement et un hélicoptère bombardier d’eau.
La cellule de recherche des causes d’incendie est composée de personnels formés à la recherche des causes d’incendie :
- un officier de police judiciaire ;
- un « forestier » agent de l’ONF, un agent de la DDTM ;
- un sapeur-pompier.
Le principal objectif est d’apporter aux officiers de police judiciaire saisis d’une enquête sur un feu de forêt un concours technique en termes de constatation, de recueil de données et d’études pour localiser le point d’éclosion et déterminer la cause de l’incendie. La cellule est bien entendu activée par le Procureur de la République, dans le cadre d’un protocole interservices.
J. F.
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Lee Dowless (dimanche, 22 janvier 2017 02:02)
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