L'estru piuvanu? C'est l'humeur du jour du signataire de ces lignes. Une humeur pour, soit fustiger, montrer du doigt. Soit pour applaudir, apprécier. Un peu comme vous le feriez de chez vous en vous penchant sur l'actualité de notre région.
Les dirigeants du Sporting qui vouent aux gémonies les représentants de l'ordre. Les représentants de l'Etat qui montrent du doigt un certain nombre d'incidents. La fin de la rencontre Sporting-Paris Saint-Germain a été bien agitée, samedi, dès que M. Ennjimi a sifflé pour la dernière fois de la soirée. Mais ce n'est pas la rancœur de la défaite qui a, soudain, fait monter la pression à l'extérieur du stade. Non. Mais une décision pour le moins surprenante qui a consisté à empêcher les spectateurs de la tribune Est de regagner leurs véhicules par la voie, qui longe le côté nord du stade. Celle par laquelle ils étaient arrivés…
Prétexte invoqué : la protection de l'équipe parsienne qui lors de son arrivée avait eu droit, c'est vrai, à quelques jets d'objets divers qui n'ont perturbé ni Carlo Ancelotti, ni ses joueurs, souriants et pour le moins détendus en rentrant dans leurs vestiaires…
Autre pretexte invoqué pour barrer le chemin du retour aux supporters du club : les quelques jets de gros "pétard" effectués hors de l'aire de jeu et qui n'ont pas davantage intimidé Ibrahimovic
et ses partenaires qui s'échauffaient. Le préfet de Haute-Corse et son directeur de cabinet évoquaient aussi des lancers d'objets divers sur les forces de l'ordre. Sans doute.
Mais durant toute cette soirée, pourtant ponctuée par un écrasant succès parisien, les observateurs présents se sont plu à souligner le comportement exemplaire du public qui pendant toute la
rencontre à célébré, ainsi que nous le disions peu après le match, son équipe comme si elle était championne de France.
Pourtant le PSG avait à ce moment-là match gagné.
Mais Furiani a applaudi son équipe et chanté à sa gloire comme un seul homme.
Et au coup de sifflet final il a l'a longuement applaudie parce que elle avait tout donné face à un adversaire qui, nul ne le contestait, lui était nettement supérieur.
Bref, à ce moment-là rien ne laissait présager la suite.
Mais en retournant sur leurs pas les supporters bastiais sont tombés sur un véritable mur de CRS qui leur a barré le chemin et qui les a invité à retrouver leurs voitures par des chemins
détournés.
La suite on la connait. Les images diffusées sur le net, sont sur ce plan là particulièrement éloquentes.
Mais à l'heure où les dirigeants du Sporting vont tenir conférence de presse, force est de constater que ce ne sont pas les CRS que l'on a bousculé brutalement parce qu'ils voulaient emprunter
leur trajet habituel de retour. Que ce ne sont pas davantage les supporters qui ont lancé des grenades lacrymogènes sur des femmes, des enfants et des personnes âgées qui avaient eu le tort de
vouloir rentrer chez elle par le chemin le plus court.
Mais que l'on ne se méprenne pas sur notre propos.
Il n'est à charge contre personne.
Il vise juste rappeler à qui de droit que ce sont des erreurs psychologiques de ce genre qui, par le passé, ont été la source d'incidents graves que nul n'a oublié et dont on se serait, comme
bien l'on pense, volontiers passé.
Charles MONTI
Les réactions
Inseme per Bastia apporte son soutien aux personnes blessées suite aux incidents survenus après le match Bastia PSG. L'attitude des forces, qui sont clairement à l'origine de ces débordements, pose question : pourquoi avoir mis en place le dispositif policier sans concertation avec le club ? Pourquoi avoir mis en place des gendarmes mobiles particulièrement agressifs pour empêcher, avec boucliers et matraques, des familles entières d'emprunter un itinéraire qui a toujours été utilisé pour quitter le stade. Pourquoi avoir fait un usage massif de grandes lacrymogènes, et avoir ainsi blessé des spectateurs regagnant tranquillement leur voiture, et pris le risque de susciter un mouvement de panique aux conséquences dramatiques? Les autorités en charge du maintien de l'ordre doivent répondre clairement à ces questions pour que de tels débordements, préjudiciables au club et à ses supporters, ne se reproduisent plus.
Femu a corsica s'indigne des provocations policières à l'origine d'incidents survenus après le match Bastia PSG, provocations auxquelles plusieurs de nos élus ont personnellement assisté, et apporte son soutien aux personnes blessées et commotionnées. Nous nous interrogeons également sur les raisons du comportement irresponsable des autorités en charge du maintien de l'ordre, qui ont mis en place le dispositif policier sans concertation avec le club, et n'ont pas hésité à faire usage de matraques et de grenades lacrymogènes contre des personnes âgées et des enfants, au risque de créer un mouvement de foule dramatique. Nous souhaitons que les leçons de ces incidents soient tirées, afin que les matchs du Sporting puissent continuer à être ce qu' ils sont : des moments de fête et de ferveur populaire. Nous formulerons également une question orale en ce sens à l' Assemblée de Corse.
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U sumerone (lundi, 24 septembre 2012 08:47)
ni simu sempre a i listess'affari. pruvucazione e negazione di u statu Francese. Cuandu a faranu finita sta cumeghja ?
Sustegnu a u SECB
vinceremu !
On se calme (lundi, 24 septembre 2012 12:46)
Et tout de suite la récupération politique...POVERA CORSICA
mattei (lundi, 24 septembre 2012 13:05)
il y avait des femmes, des enfants et tout cela aurait pu tres mal se terminer. les familles qui se sont trouvees dans cette situation ont raison de chercher les responsabilites.les politiques ont le droit de poser des questions ,ce qui s'est passe est trop grave,meme si la chance etait la, ce soir la.
exilé-exilien (lundi, 24 septembre 2012 14:26)
Et encore les natio-facho parlent d'état français, de provocation, d'occupation, et je ne sais quoi encore. C'est pitoyable cette récupération politique.
FIAT LUX (lundi, 24 septembre 2012 17:07)
exilé ex-insulaire sumerone.Des femmes et des enfants se reçoivent des bombes lacrymogène à la sorti d'un stade de foot,et s'est encore la fautes des natio-facho,toi oui tu es pitoyable.
exilé ex-ilien (lundi, 24 septembre 2012 17:17)
Des femmes et des enfants se reçoivent des bombes lacrymogène à la sorti d'un stade de foot; je suis d'accord que c'est un scandale où que ce soit d'ailleurs mais la récuperation politique sur l'état français, l'occupation et le reste me gonfle.
querci (lundi, 24 septembre 2012 18:42)
la politique n'a rien a voir la dedans .on a eut beaucoup de chance ,les grenades ,la panique ,traverser la 4 voies ,les enfants cherchant leurs parents ,les sorties barrees.les faits sont la tout simplement!
FIAT LUX (lundi, 24 septembre 2012 21:18)
exilé tu ne comprend rien,tu n'aime pas les nationalistes et les autonomistes on a compris maintenant,alors si ça te gonfle tais-toi et vas te lire un livre pour te changer les idées.
PUTENZATURCHINA (mardi, 25 septembre 2012 08:11)
Ce que nous avons vécu samedi contre PSG montre bien que BASTIA dérange dans le monde du FOOTBALL .
Ceci n'est pas politique du tout, si les gens critiquent par certains commentaires , qu'en aurait il été s'il avaient eus eux aussi des coups de matraque sur eux ou un membre de leur famille. LES QUESTIONS SONT SIMPLES.
- Quelle réaction auraient ils eus et qu'auraient ils à dire à ce jour ?
- Auraient ils donné raison aux forces de l'ordre ?
Allora basta
e FORZA BASTIA
le groupe PUTENZATURCHINA et sa sessione SUTTANACCIA