Troisième ministre à se rendre en Corse en l'espace de deux jours Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique,
a fait un passage obligé par l'hôtel de ville où elle a été reçue en grande pompe par les grognards de l'Empire et Simon Renucci. Là au terme de l'allocution du maire d'Ajaccio, la ministre a
prononcé devant le préfet de Corse et les élus de la ville et du département un discours qu'elle a renouvelé vendredi devant les élus de la montagne réunis en congrès national à
Bastelica.
"Arriver en Corse pour un ministre est toujours un évènement très particulier. Dans le portefeuille qui est le mien, celui de la réforme de l'état de la Fonction Publique et de la
Décentralisation j'ai conscience d'avoir ici un territoire où on sait ce que vivre ensemble veut dire, même si parfois cela reste difficile et même si les uns et les autres vous avez parfois à
souffrir de ce qui se dit à l'extérieur. Mais nous, nous sommes fiers de la Corse, et la République est fière de la Corse" a souligné Marylise Lebranchu.
" S'il faut parfois parler de ce qui est difficile en Corse, il faut aussi, pour le faire, une langue, une culture, une identité, une envie de progresser et d'aller plus
loin.
La Corse est ce territoire placé dans ce grand bassin méditerranéen où il y a tant à faire, mais où elle a aussi un rôle à jouer " na t-elle pas manqué de relever.
"Le seul engagement que je peux prendre"
" Dans les villages j'ai rencontré lors de mes visites, des personnes dont l'investissement était grand mais qui, souvent, n'avaient pas le retour qu'il attendaient. Le seul engagement que je
peux prendre ce soir, c'est de rester en lien avec le préfet, pour entendre les demandes en terme de service public, et je peux m'engager aussi à écouter ce que disent les Corses et leurs
élus sur leur avenir et leur avenir institutionnel."
"En tout cas j'espère que tous vos rêves pourront devenir des réalités.
"En tout cas j'espère que tous vos rêves pourront devenir des réalités.
Du coté de l'Etat, si la crise est violente, on sait que dans un territoire comme celui-ci elle est bien plus difficile. Nous sommes présents et le resterons.
Que la Corse reste ce qu'elle est, merci d'être ce que vous êtes."
Marilyne SANTI
Écrire commentaire
querci (samedi, 27 octobre 2012 03:45)
merci.