Les opérations de renflouement du Napoléon-Bonaparte se poursuivent à Marseille. Après avoir accusé une gîte de plus de 10 degrés sur tribord, avec deux compartiments étanches inondés, le navire s’est stabilisé lundi, l’arrière reposant finalement sur le fond du port.
Le navire s’est donc redressé mais sa poupe a littéralement coulé, offrant un spectacle assez impressionnant.
Après une investigation des plongeurs dimanche pour déterminer l’état de la coque, les opérations de colmatage ont été menées à bien mardi soir. La société marseillaise ECTM a été chargée par la SNCM de souder des plaques de tôles sur les brèches. Le pompage, qui durera plus de 24 heures, a donc débuté mardi matin, une opération pour laquelle DCNS et le bureau Veritas viennent en soutien de la compagnie, notamment pour les calculs de stabilité. Des barrages flottants ont été installés autour du Napoléon-Bonaparte.
Les soutes à combustible ne sont pas touchées mais les opérations de pompage pourraient entrainer le rejet d’eau souillée, notamment par les résidus présents dans les machines. L’objectif de la compagnie est de conduire le navire dans la forme 9, mais ce transfert ne sera possible qu'après le nouveau coup de vent annoncé mardi sur la région.
Les dégâts, qui devront être déterminés avec exactitude, s’annoncent déjà particulièrement importants. Les compartiments machines sont en effet submergés, ce qui devrait aboutir à la perte des moteurs et groupes électrogènes. Plusieurs ponts sont par ailleurs noyés et il conviendra de voir si les hélices et les lignes d’arbres ont été touchées, tout en déterminant les conséquences des efforts consentis par la structure du navire. Malgré tout, il semble relativement peu probable que le ferry soit déclaré en perte totale.
En revanche, sa réparation sera très coûteuse et prendra du temps. Arrêté depuis le 30 septembre pour la saison hivernale, le Napoléon-Bonaparte ne reprendra évidemment pas du service pour les vacances de Noël, comme prévu initialement. Cette période n’étant pas la plus importante en termes d’affluence, la SNCM pourra jouer sur le reste de sa flotte pour assurer son service. La situation sera en revanche beaucoup plus délicate si le Napoléon-Bonaparte n’est pas réparé d’ici le printemps et le début de la haute saison. Le passage en cale sèche du navire et les expertises qui y seront menées permettront de connaître avec exactitude l’étendue des dégâts et de déterminer la nature comme le délai des réparations.
(Mer et Marine)
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