A la veille de la clôture de ce festival du vent 2012 de Calvi qui fête son 20e anniversaire, il y avait foule sur tous les lieux où se déroule la manifestation. L’espace « Fête en l’air » avec ses nombreux ateliers et animations a connu un pic de fréquentation digne de ce Festiventu.
Les Tchatche au café des fleurs avec pour thème « Oui au bio dans ma cantine » avec l’exemple de la municipalité d’Aleria qui s’est engagée durablement ou encore celui sur le terrasses du VV La Balagne bondées pour l'occasion , sur le thème de « croissance ou décroissance » avec pour animateur Jean-Louis Caffier ont connu un énorme succès.
Pierre Rabhi, agro-écologiste, Gilles Luneau, écrivain journaliste, Daniel Genest, membre du collectif humainement durable de la CGT ont longuement débattu du sujet de « Croissance ou décroissance ».
L’actualité était aussi sur la plage où les années du festival flottaient au vent, de 1992 à 2012. Et puis, il y avait ces mordus de structures bercées par le vent. Leur persévérance a fait que comme par magie, c’est une immense pieuvre qui a pris son envol sur fond de citadelle et qui a fait le bonheur de tous.
A l’espace Fête en l’air, le concert de Geda attirait la foule, autant que celui de ces deux drôles de dames « Les Kag » à l’amphithéâtre comble. « Téléchargez nous gratuitement » est le titre de leur spectacle à mi-chemin entre théâtre et musique. Avec beaucoup d’humour, de drôlerie et de talent Agnès et Karine ont mis le feu au cours de cette parodie et d’un pot-pourri de toutes les chansons qui pourraient être un tube.
Cette deuxième représentation des « Kag » a remporté le succès que ces deux superbes artistes méritent amplement.
Au cœur de la citadelle, c’est Hélène Constanty, originaire de Calvi qui présentait son livre « Razzia sur la Corse, Des plasticages à la folie spéculative ». Un livre qui malheureusement prend toutes sa signification et qui est d’actualité avec les événement s tragiques que la Corse a connu ces dernières semaines.
Et pour donner le ton de ce qu’allait être la soirée, c’est la troupe de la Fracada qui en donnait le rythme.
J.-P. L.
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