Aux Ghjurnate internaziunale di Corti, le débat sur l'évolution institutionnelle de la Corse, réunissant, pour la première fois, à l’invitation de Corsica Libera, des élus de gauche et de droite, a dégagé le consensus espéré. Tous les participants se sont accordés sur l’essentiel, à quelques bémols idéologiques de rigueur. Des prises de position, parfois inattendues, qui font bouger les lignes sur l’échiquier politique corse, et ont surpris le public et les militants venus en nombre.
Le 1er Forum de l'économie sociale et solidaire (ESS) s’est tenu, ce mercredi, à Bastia à l’initiative de l’ADEC et de la CRESS Corsica. L’objectif était de réunir tous les acteurs locaux et de mieux comprendre l’ESS, ses principes, ses outils et ses financements. L’occasion de dresser le bilan des spécificités corses en la matière et de remettre trois prix de l’innovation sociale à trois entreprises solidaires.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi soir au Palais des congrès d'Ajaccio poir exiger une justice sereine et équitable. Le moment fort de la soirée a été constitué par l'intervention de Alain Orsoni qui a laissé entendre qu'il poursuivrait "jusqu'au bout" sa grève de la faim pour obtenir la mise en liberté de son fils Guy en détention provisoire à Grasse où il a lui même cessé de s'alimenter le 13 février.
"Nos relations sont faites d'attention mais aussi de tension. Quand les tensions prennent toute la place, elles conduisent au conflit, parfois à de la violence. Nous rencontrons cette réalité dans notre vie personnelle comme dans la vie collective. Et pourtant nous aspirons à des relations apaisées."
Perrinaïc Lefèvre est une jeune femme qui, il y a quelques mois, a connu la Corse grâce à Facebook. Une poignée d'amis plus tard
elle s'imprégnait, déjà, de son ambiance. Puis au fil des discussions elle a eu envie de venir voir. Et a débarqué un beau jour du mois de Juillet en provenance directe de ses Ardennes natales
avec sa petite Agathe. Et entre Charleville-Mézières et Bastia le choc fut brutal. Mais à l'avantage, comme bien l'on pense, de la capitale de la Haute-Corse. De retour chez
elle, Perrinaïc n'a désormais plus que la Corse en tête. Et une seule
hâte : retrouver au plus tôt tout ce qu'elle découvert en quelques jours. Elle l'a écrit à Corse Net Infos. Un véritable hymne à l'amour à la Corse qui tranche avec les sempiternelles
récriminations de tous ceux qui, dans leur grande majorité, viennent chez nous pour ensuite mieux nous montrer du doigt. Lisez.
Un problème, une question, un témoignage, un avis.
Corse Net Infos vous donne la possibilité de vous exprimer. Cet espace est désormais le vôtre. Usez en à bon escient en évitant les propos diffamoires et racistes tombant sous le coup de
la loi.
Ainsi en échangeant sur votre journal pourrez-vous, sans doute, mutualiser vos informations pour mieux appréhender vos problèmes de tous les jours.
Je suis en colère
De Cathy Campana
"L'autre jour le Forum de RCFM était axé uniquement sur la divagation des animaux (vaches).
Alors il y a eu un déchaînement de bêtises formulées par des particuliers mais aussi par un maire.
Celui ci a dit entre autre : "les éleveurs ne fichent rien et vivent du système !"
Je pense qu'il suffit de remplacer le mot éleveur par celui de (certains) maires...
Un maire d'une commune a donné autorisation aux chasseurs de tirer sur les vaches en divagation .
12 vaches ont déjà été tuées.C'est un vrai scandale que nous devons dénoncer !
On commence par tuer les vaches et on fait de la Corse un Far-West dans lequel même les humains sont en danger !
Nous ne devons pas oublier que la Corse est rurale, que nos parents étaient pour la plupart des ruraux et que les animaux ont toujours côtoyé les humains en bonne intelligence !
Aujourd'hui la voiture est devenue une sorte de Dieu qui ne supporte aucun obstacle devant elle (ni enfant, ni animal ni autre empêcheur de rouler...à fond) !
Basta, ritrovemu e nostre tradizione !
On m'a posé cette question :
Que vont dire les victimes des chocs avec les animaux?
Ne pensez-vous pas, que quand il y a choc, les animaux sont aussi victimes ?
Citez -moi combien il y a eu de morts causés par la divagation et combien de décès dûs à la bêtise humaine (alcool, drogue, vitesse...)
Je suis bien entendu contre la divagation animale mais quand on vit dans le rural on sait que c'est un risque.
Comme, en ville, le piéton peut surgir devant vous brusquement, faut-il l'euthanasier ?
Comment expliquez-vous que c'est là où il y a le plus de vaches (sur les routes de villages) qu'il y a le moins d'accidents ?
Marie-Simone N, une lectrice de Balagne
"En janvier dernier, entre Santa Reparata et L'Ile Rousse, ma voiture a dérapé sur une plaque de verglas (car la route n'était ni salée ni sablée, et il y a eu ce jour-là cinq accidents au
même endroit) et est partie dans le décor car le parapet, qui aurait dû l'arrêter, était effondré. Des gros buissons de ronces ont stoppé le véhicule et il n'y a pas eu de blessés. Mais la
voiture a été déclarée "économiquement irréparable".
Comme nous étions en campagne électorale, j'ai interpellé les conseillers généraux et le président du conseil général de Haute-Corse.
Auparavant j'avais appelé Que Choisir pour savoir s'il y avait des recours possibles.
Il semblerait que l'on puisse invoquer une décision du Conseil d'Etat du 6 juillet 1973 lorsqu'un accident a lieu à cause de l'état de la route.
Et le conseiller général de Calvi m'a indiqué que le Conseil général avait une assurance pour ces cas-là.
J'ai effectivement reçu une lettre de la MMA (assurance du Conseil Général) que j'ai transmise à ma propre assurance, laquelle va constituer un dossier pour se faire rembourser les frais
occasionnés par mon accident et me restituer la franchise.
Je pense que si toutes les personnes qui ont eu des accidents graves, ou non, dus à l'état de la route faisaient comme moi, il y aurait peut-être un espoir que les élus qui croient nous
gouverner commencent à réfléchir.
On peut toujours rêver ?"
Une bandera pour une lectrice belge
De Anne Vanhandenhoven
"Mes parents sont venus dans votre très beau pays il y a quelque années. Ils m'avaient ramené un drapeau corse. Nous l'avions mis au portique d'entrée de la maison. Malheureusement on nous
l'a volé.
Je vous écris pour savoir si par votre intermédiaire ou celui de vos lecteurs, comment je pourrais en avoir un.
Merci."